[Législatives janvier] Débat Economie

[Luca Pappa]

Le Centre Humaniste veut-il être le meilleur pour lui même et servir ses intérêts qui sont ceux du peuple Frôceux ou choisi-t-il au contraire d'être le meilleur en écartant toute idéologie humaniste une fois au pouvoir afin de surpasser les autres partis aux yeux des électeurs ? Voila la question que pose les termes émulation et compétition. Qu'on les oppose ou les mette en parallèle, ces deux mots sont différents et c'est bien qu'il signifie deux choses différentes peut importe le niveau de la nuance.

[Arthur Le Guen]

Monsieur Pappa, vous dites que vous n'êtes pas communiste mais vous ajoutez que vous n'êtes pas non plus libéral. En fait, vous ne croyez pas en grand chose. Le peu d'ardeur que vous avez mis à défendre vos idées comme Ministre de l'Économie, si tant est que vous ayez des convictions, tend à le prouver. La vérité c'est que vous êtes incapable de reconnaitre vos erreurs et d'ouvrir les yeux sur ce qui n'a pas fonctionné dans votre politique. Les chiffres sont là pourtant. Votre bilan est calamiteux. Alors cessez de jouer sur les mots et de biaiser le débat. Ce débat est un débat d'économie, pas de vocabulaire. Ce qui compte, c'est la situation de la Frôce aujourd'hui et ce que nous, femmes et hommes politiques qui se présentons au suffrage des Frôceux, proposons pour y remédier. La situation économique désastreuse de notre pays, c'est votre oeuvre. Par contre, les propositions audacieuses et réalistes pour tenter d'inverser la tendance, vous n'en avez pas. Elle est là la vérité.

[François Askalovitch]

Le Centre Humaniste veut faire ce qu'il y a de meilleur pour le peuple frôceux Monsieur Pappa. Et oui, nous sommes dans une compétition électorale, donc notre objectif est d'amasser le plus de voix au détriment des autres formations politiques. Je ne vous apprends rien ?

[Valentino Borgia]

Manifestement, une coalition sera aussi compliquée à gauche ...

Toujours est-il que l'ADL a le projet le plus ambitieux pour le pays.
A période trouble réponses multiples et ambitieuses.

Salaire plein, développement des activités d'assurance, d'épargne retraite, de cotisations santé, grand plan emploi destiné à favoriser la conservation des emplois et la flexibilité de la main d'oeuvre tout en respectant un devoir d'exemplarité des directions et des actionnaires ....

La suppression des ministères secondaires à terme permettra de dégager des millions de pluzins bien plus utiles dans les ministères régaliens, véritables priorités de l'Etat.
A trop vouloir s'éparpiller, on en devient inefficace. En concentrant nos dépenses sur la base, nous nous assurons des dépenses cohérences, chirurgicales et donc plus rapides à donner leurs effets.

[Arthur Le Guen]

Si nous n'allons pas aussi loin que l'ADL, nous proposons au RDF de réduire substantiellement, en ne remplaçant par un départ à la retraite sur deux, le nombre de fonctionnaires, en particulier dans les ministères dont les missions peuvent être assurées, plus efficacement et pour un coût moins élevé, par le privé. Je parle de la santé ou de l'environnement, pour ne citer qu'eux.

Dans cette période de crise économique, sociale et de perte des repères, l'État doit se réinventer. Nous devons imaginer un nouveau modèle étatique, recentré sur les missions régaliennes que sont la justice, la sécurité, la défense, l'éducation et la régulation du marché. Tout le reste devra à terme être mis en concurrence et pris en charge par les entreprises privées qui fourniront un service bien meilleur aux Frôceux, sous le regard vigilant de l'État.

J'ai déjà annoncé que nous ferons de l'emploi notre priorité. Si les Frôceux nous font confiance, nous agirons principalement par trois biais : sur les entreprises, en les incitant à embaucher ; sur le marché du travail, en le rendent plus souple et plus flexible ; et sur les chômeurs eux-mêmes, en réorientant notamment la formation professionnelle vers les secteurs qui recrutent massivement. Enfin, nous encouragerons les salariés à épargner pour leur retraite : cela permettra de réduire le coût du financement des retraites pour l'État et de favoriser le financement des entreprises.

Un État aux missions clairement définies, moins gros mais plus efficace. L'emploi avant tout. Le soutien aux entrepreneurs, par la fiscalité, l'investissement et l'aide à l'innovation. C'est ainsi que nous voulons redresser la Frôce.

[Stefano Peruzzi]

Excellente idée que de rendre l'emploi plus flexible en pleine récession, le patronat pourra licencier le portefeuille tranquille au lieu de s'embarrasser à œuvrer pour la reprise. Regardez le résultat des errances ultra-libérales imposées à l'Espagne et à la Grèce.

[Fabio Martini]

Monsieur Le Guen, vous proposez de ne remplacer qu'un départ à la retraite sur deux tout en recentrant l’État sur les missions régaliennes que sont la justice, la sécurité, la défense, l'éducation et la régulation du marché. Comment allez vous faire ? Mathématiquement c'est impossible car elles représentent l'essentiel des effectifs. Vous allez supprimer des postes dans tous les secteurs. Si vous ne le faites pas dans ces secteurs, vous ne pourrez en aucun cas tenir votre engagement.

Alors que le PSD propose des mesures claires en faveur de l'emploi, de la formation et de l'innovation. L'état jouera son rôle pour accompagner les entrepreneuriats, les projets d'investissements et les projets d'exportation. Nous devons mettre en place une vraie stratégie économique qui reposera sur nos chambres du commerce, proche de nos entreprises, sur un code du travail simplifié. Nous devons donner aux entreprises moins de tracas administratif.

Les entreprises recherchent aussi des profils qui ne sont pas formés actuellement par notre éducation. Le PSD propose la création de nouvelles filières dans l'enseignement frôçeux. Notre pays bénéficie d'atouts touristiques qui pourrait être rentabilisé avec un secteur dynamique mais nos entreprises manquent de personnes formés. Internet est aussi un secteur économique en plein boom économique au niveau mondial mais la Frôce est à la traîne, pour combler ce retard, nous devons former nos jeunes à ce domaine et à ces exigences.

[Arthur Le Guen]

Bien au contraire Monsieur Peruzzi. Flexibiliser le marché du travail signifie certes faciliter les licenciements pour les chefs d'entreprises, mais également encourager les embauches, mieux accompagner et mieux former les chômeurs. Il faut adopter une vision moderne du marché du travail. Le dialogue et le compromis doivent être encouragés. Les entreprises doivent pouvoir réagir aux fluctuations de la demande et à la conjoncture. À terme, cela doit permettre de soutenir l'emploi.

Monsieur Martini, recentrer l'État sur certaines de ses missions que nous jugeons essentielles ne signifie pas embaucher plus de fonctionnaires pour ces missions. Il faut que vous sortiez de cette logique quantitative et dépensière qui vous pousse systématiquement à prononcer les mots "fonctionnaire" et "impôts" pour parler de la réforme de l'État.

[Valentino Borgia]

J'ajoute que l'ADL partage l'idée du remplacement d'un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite, mais sur un autre rythme plus progressif.
Il est vital pour notre économie de redonner du souffle.

Malgré tout, nous ferons également en sorte que les salariés soient plus insérés et intégrés dans leur entreprise. Nous n'avons pas pu le mentionner dans le débat sur le sport mais comme il s'agit aussi du milieu de l'entreprise et donc de l'économie, je me permets de le mentionner ici.
Les salariés pourront bénéficier de locaux préparés et apprêtés pour la pratique du sport au sein même de leur entreprise. Vous voyez Mesdames et Messieurs que nous ne sommes pas les diables venus de l'enfer que l'on veut bien décrire dans certaine partie de l'élite aspinoise.

Non seulement les entreprises se prêteront au jeu, via les parrainages sportifs/entreprise mais cela rejaillira sur le bien être au travail et sur la santé des salariés.
L'ADL considère que l'entreprise est le prolongement de la vie des individus. Il est primordial pour qu'ils participent eux aussi à la reprise économique qu'ils évoluent dans un univers propice à la performance. Loin de nous l'idée d'assister les salariés mais nous souhaitons tout de même que les moyens de progresser soient mis à disposition.

[Arthur Carapin]

Monsieur Peruzzi, comment nous parler de récession? Vos mesures d'encadrement à outrance ne nous ont pas protégé. L'UPR propose de revenir sur le SHG, les salires doivent être négociés par branches, et non décidés par l'Etat de façon cavalière.