[RPG/ZP] Grande Salle de France - Concertation Logement

[Benjamin McGregor]

Non non, ce n'est pas un autre débat. Si les communes réclament que l'Etat intervienne pour remettre les finances à neufs, alors ca peut aider puisqu'il faudra établir un autre projet de Loi.

[Alessandro de Bourbon-Siciles]

Nous n'avons jamais dit que nous attendions de l'Etat qu'il règle les dettes des communes. Nous attendons juste que l'Etat nous écoute. Et surtout que le ministre en charge des collectivités territoriales soit quelqu'un de compétent. Rassurez-vous M. McGregor je ne parle pas de vous.

Mais quelque chose me surprend ... J'ai comme l'impression que vous n'êtes pas d'accord avec ce projet de loi.

[Valentino Borgia]

Le problème de la dette des villes me paraît être le débat justement. Tant que l'Etat n'aura pas fait sa part du boulot dans la lutte contre la dette des municipalités, je ne vois pas comment on pourra attendre de ce même Etat de nouvelles mesures de ce type réclamant toujours plus de dépenses des villes.

Et effectivement, j'ai également l'impression que Monsieur le Ministre ne partagent pas les mesures qu'imposent ce projet de loi.

[Benjamin McGregor]

En effet, je ne partage pas les grandes lignes de ce projet. Alors je vais changer de point de vue et de projet.

Messieurs, pourriez-vous me donner quelques jours, quelques heures, on se retrouve demain et je vais essayer de dresser les grandes lignes de ma vision de la gestion des logements?

[George Montgomery]

Benjamin, j’insiste sur le fait que contraindre les maires à faire quelque chose qu’ils ne veulent pas ou qu’ils ne peuvent pas, sans ajouter la situation propre à chacune des villes du pays, un projet de loi trop contraignant serait véritablement mal vue. Nous sommes tous d’accord pour faire un effort sur la construction de logements sociaux dans le pays, mais il existe déjà une loi en vigueur sur le sujet, je pense que nous aider à la faire appliquer serait la meilleure des initiatives. Mais pour ma ville d’Aspen, je n’ai aucunement l’intention de lancer un programme d’investissement dont je n’ai pas le premier pluzins pour le financer. Je ne suis pas un défenseur de l'inflation législative, changeons plutôt ce qui existe déjà plutôt que d'ajouter une nouvelle loi sur le sujet qui complique la tâche à l'ensemble des acteurs de la politique du logement dans notre pays.

[Benjamin McGregor]

Justement, je vais privilégier cette manière de travailler. Changeons ce qui ne va pas dans la législation actuelle ou trouvons la où sont les problèmes des lois actuelles et mon but est d'aider les villes à trouver des solutions pour mettre en application les lois actuelles.

Messieurs, je vous laisse, on se retrouve dans les prochains jours. Merci beaucoup et désolé de vous avoir fait bouger pour presque rien.

Bonne soirée!

[Abigail Tomas]

Abigail se présenta comme convenu au Ministère. La secrétaire de M. McGregor, visiblement étonnée de sa venue, bredouilla une incompréhensible réponse parmi laquelle Abigail cru discerner les mots "hier soir" et "réunion terminée". Elle n'en tint pas compte se disant que si la réunion était effectivement close, le Ministre aurait probablement eu la décence de l'en prévenir afin de lui éviter le trajet Farelle-Aspen inutilement.

Chouettes locaux, murmura-t-elle pour elle-même en attendant que McGregor vienne l'accueillir.

[Benjamin McGregor]

Benjamin McGregor sortait de son bureau lorsqu'il vit Abigail Tomas attendre dans un des couleurs du ministère. Il se présenta à elle après s'être excusé de l'attente dont il ignorait la durée.

Bonjour Mademoiselle Tomas, je vous offre quelque chose? dit-il en l'invitant à se diriger vers son bureau.

[Abigail Tomas]

Bonjour M. le Ministre. Un simple verre d'eau si vous avez, serait accepté avec grand plaisir.

[Benjamin McGregor]

REPRISE DES DIALOGUES, REPRISE DE LA CONCERTATION