AIF 24/11 : La CdC salue la "bonne" gestion d'Orgues

[Ilan Luvuhu]

AIF - 24/11/2012
Economie : La Cour des Comptes salue la "bonne gestion" de la ville d’Orgues-les-Bains

Le président de la Cour des Comptes, M. Silvio de Bratt, a prononcé aujourd’hui un discours plus qu’élogieux à l’égard de la gestion de la ville d’Orgues-les-Bains par l’ancien Premier ministre, M. Hugo Salinovitch. Le président de la juridiction de contrôle des finances publiques a reconnu que la ville avait connu une baisse substantielle de ses dépenses notamment en rapport avec les différentes mesures prises par le maire Salinovitch en réaction au précédent rapport de la Cour des Comptes qui avait fait état, à l’époque, d’une situation d’endettement critique pour un grand nombre de municipalités, dont la ville d’Orgues-les-Bains. L’action locale a été particulièrement remarquée par les magistrats d’Aspen : augmentation de la fiscalité locale de 5 points, création d’un impôt municipal sur la circulation automobile, suspension des travaux publics, non remplacement de 30% des fonctionnaires partant à a retraite, diminution du budget des festivités de moitié, diminution du nombre de ramassage des ordures de deux à une fois par semaine, augmentation des prix du gaz et de l’eau de 5 points.

« La municipalité d’Orgues-les-Bains a bien compris le message de la Cour des Comptes lors de la publication de son rapport officiel sur les finances publiques des municipalités frôceuses. La coopération entre nos services et ceux de la mairie ont permis la réalisation des objectifs prévus initialement. Avec cette politique sérieuse et rigoureuse, M. Salinovitch a offert une bouffée d’oxygène à ses administrés qui s’apercevront, sous peu, des bienfaits d’une telle politique. Au contraire d’autres maires du pays, il a su anticiper les risques et réagir avec le courage politique nécessaire » a déclaré le président de la Cour des Comptes.

Le rapport sur la ville d’Orgues-les-Bains annonce une diminution des dépenses publiques de l’ordre de 10 millions de pluzins, une hausse de 20 millions de pluzins des recettes fiscales. La ville est l’une des rares villes du pays à connaitre un excédent budgétaire, il est particulièrement élevé en l’espèce puisqu’il atteint près de 53 millions d’euros par an dont une bonne partie se dirige depuis des années déjà vers le remboursement de la dette colossale de la ville qui est évaluée à près de 296,4 millions de pluzins. Les efforts de la municipalité auront permis une diminution de 40 millions de pluzins de la dette de la ville depuis la publication du rapport. Cependant, la situation financière de plusieurs villes du pays attire l’attention. Le président de la Cour des Comptes estime aujourd’hui que plusieurs grandes villes du pays sont au bord de la faillite, on pense notamment à Anglès, Deux-Château, Etchegorda ou encore Lônes.

[Patrick Lebois]

Bonjour,

J'ai du mal à comprendre comment l'on peut se félicité de voir, une gestion d'un ville comme Orgues-les-Bains consistant à couper dans les budget des services publiques !
Comment le non remplacement de 30% des fonctionnaires va-t-il permettre un service publique de qualité ainsi que le développement de la ville je me le demande. On dit partout c'est la crise oui c'est le cas, une des pires crise que le capitalisme ai connut jusqu'alors, mais comme d'habitude cette crise ne concerne pas la classe dominante !
Mais ce sont les services publiques, les travailleurs qui sont touché, ont coupe dans les budget de l'école, de l'université, de la santé, et autres pendant ce temps les entreprises Frôceuses et étrangère se gavent ! et ce grâce au concours des pouvoirs publiques et des syndicats du patronat !!!
Cessons cette folie avant que comme en Grèce les cures d'austérité ne tue notre pays !!!

[Hugo Salinovitch]

Interrogé par la radio locale, Hugo Salinovitch répondit:

Je n'ai aucune leçon à recevoir de théoriciens. La réalité est simple. Oui, j'ai fait le choix de ce non-remplacement pour les missions secondaires, et certains services qui étaient en surnombre au vu des prérogatives minimes des municipalités. Autrement dit, ni l'enseignement, ni la santé, n'ont été touché. Donc on peut dire "il y a qu'à" ou "faut qu'on" ou on peut agir. Moi j'agis.

[Caroline Devergnes]

Personne n'est théoricien. Nous avons encore le droit d'avoir une analyse sur un sujet ou pas?

Que la cours des comptes fasse l'apologie de la rigueur budgétaire ne nous choque pas. En tant que garante de l'ordre établi, et de la classe dominante, elle est dans son parfait rôle. Mais qu'un Maire de gauche fasse le jeu des tenant de l'austérité budgétaire nous semble pour le moins inaproprié. D'autant plus que cette personne s'érige fréquement en dépositaire des valeurs et idées de gauche.

Nous comprenons bien que les domaines de compétences des Mairies sont limités mais la supression de 30% des fonctionnaires d'une ville c'est très concrètement 1) plus de chômage 2) Un affaiblissement du service public local (même si ce sont des administratifs)

Je ne commenterai même pas l'éloge de l'action qui me parait risible, car des fois il vaut mieux d'absternir d'agir, lorsque c'est pour casser des emplois.

[Hugo Salinovitch]

Oui, n'agissons pas, regardons passer le train. Alors madame, je ne peux que vous convier à apprendre à lire des chiffres. Le non remplacement de 30% des fonctionnaires partant en retraite, cela ne correspond pas à 30% de fonctionnaires en moins. Je ne peux débattre lorsqu'on n'est pas sérieux.

Enfin, je n'ai aucune leçon de gauche à recevoir. j'agis pour ma ville, pour des services publics de qualité, justement menacé par le surendettement de ma ville. J'agis pour les plus faible au quotidien, et non seulement dans les meetings. Les décisions sont à prendre, je les prends.

[Benjamin McGregor]

Benjamin McGregor a tenu à réagir.

Salinovitch est de retour, que le PCF ne se fatigue pas, Salinovitch a toujours raison.

[Marc de St Imberb]

Marc de St Imberb, discutant sur le ton de l'amusement dans un couloir de l'assemblée avec un camarade du PSD, discussion malencontreusement effectuée près d'un micro de journaliste radio...

Ce n'est pas lui qui nous décrivait comme étant des "Sociaux-traitres" déjà ?

[François Askalovitch]

"Je serai curieux de connaître les indicateurs économiques d'une ville comme Orgues avant et après les mesures courageuses prises par Monsieur Salinovitch. Je pense que j'agirai dans le même sens que ce maire si j'étais à la tête d'une municipalité endettée, cependant, il faut savoir si l'on serre ou non la vis trop fort. Je n'ai pas assez étudié Orgues pour savoir quel est l'impact de la dépense publique sur l'économie locale, ni la hausse semblant assez forte de la fiscalité. Je souhaite pour le bien des habitants que la mairie ne joue pas un rôle fondamental dans l'activité, sinon ils ont du soucis à se faire... C'est une affaire à suivre" déclara Askalovitch sur le sujet

[Hugo Salinovitch]

Le PSD se réveille. Vous n'avez pas assez de travail au gouvernement?
Quand à ceux qui n'ont pas assez étudié le dossier, je ne peux que les inviter à le travailler avant de s'exprimer.

[Alessandro de Bourbon-Siciles]

Je trouve certaines des réflexions absolument scandaleuses. M. McGregor, ce n'est pas parce que vous avez été un bon Premier ministre que vous pouvez vous permettre ce genre de remarques.Il me semble que vous avez été un maire invisible pour la ville de Chouchenn. Tellement invisible qu'aucun des habitants de Chouchenn ne se souvient de votre mandat, alors je pense que vous pouvez garder vos réflexions pour vous. Et je vous ferais remarquer que la ville de Chouchenn affiche un excédent budgétaire qui peut lui permettre de dépenser, mais qui malheureusement n'ait pas dû à votre gestion des deniers municipaux ... vous n'avez jamais affronté le type de situation auxquels nous sommes confrontés M. Salinovitch à Orgues les Bains et moi-même à Etchegorda.

Mme Devergnes et M. Lebois, je trouve que vous avez un certain toupet de venir critiquer des mesures de bon sens. Mais peut-être que vous faites partie de cette catégories d'hommes et de femmes politiques qui considèrent que le seul moyen de plaire à leurs électeurs ou électrices c'est de dépenser, encore et toujours. Et bien non, je suis désolé ce n'est pas la bonne solution. Nous devons rendre des comptes à nos administrés, certes nous ne sommes pas élus mais nous devons montrer l'exemple en faisant preuve de logique. Il ne se passe pas un jour sans que tel ou tel éminent spécialiste en économie ne vienne donner des conseils aux ménages frôceux afin qu'ils équilibrent leur budget. Si nous, personnes publiques ne donnons pas l'exemple, qui le donnera ? En tout pas vous apparemment.