Décidément, l'ADL n'a pas de chance avec le temps. Certes, il ne pleut pas mais le soleil couvert ne rend pas les réunions à l'air libre franchement agréable. C'est pour cela que pour terminer sa campagne électorale, Valentino BORGIA a décidé de louer une salle suffisamment grande pour satisfaire tout le monde.
Anglès est « la capitale des Libertariens » selon les propres mots du président du parti et il compte bien le prouver ce soir.
Pour ne pas décevoir, un nouveau plan a été dressé. Le programme n'a, comme d'habitude, pas été distribué. Seul un faisceau lumineux projette sur un mur de la salle le thème abordé « Education et avenir ».
La salle s'est remplie en 30 minutes. Les deux derniers meetings ont fait parler et les passages « show » attisent beaucoup la curiosité de certains.
Au bout de quelques minutes d'attente, les lumière s'éteignent. Seul le faisceau demeure allumé.
Le rideau de la scène s'ouvre et dévoile une chorale qui offre un spectacle inoubliable à l'assistance.

Enfin Valentino BORGIA entre sur la scène.
- Bonjour à tous. Vraiment quel bonheur, dit il une main sur le cœur.
Merci Anglès, Merci ! (applaudissements à tout rompre)
L'ambiance est la même que pour les précédents meetings avec cette touche supplémentaire lorsque l'on joue à domicile. Valentino Borgia a adopté une attitude plus sereine. On sent qu'il compte se lâcher ce soir.
- Bien. Ce soir, nous sommes chez nous ce soir et nous allons nous faire entendre. Vous avez pu …
Mais soudain la lumière en effectuant un mouvement vers le fond de la salle force le président à s'interrompre. La salle cesse de hurler son soutien pour s'enfermer dans un brouhaha de circonspection. Tout le monde cherche à comprendre et se retourne vers le point que vise le projecteur.
- Excusez moi mais je ne comprends pas ce qui se passe, dit alors Borgia.
Une nouvelle musique commence. On ne la reconnaît pas tout de suite car elle n'est pas un grand succès frôceux mais en France elle a eu un succès certain.
Le thème est bien choisi « Mon frère ».
Un homme apparaît dans le faisceau. Tout le monde ne le reconnaît pas. La voix off lance alors un message à toute l'assistance : « Mesdames et Messieurs, je vous demande d'accueillir Loukas Borgia, le frère du Président ».
Aussitôt la ferveur reprend. Tous savent plus ou moins que Valentino et Loukas ne se voient plus depuis des lustres à cause d'un différend qui leur appartient et les voir réunis dans la même salle les transcendent. Des cris « Loukas » ou « Tino » parcourent la salle.
Loukas BORGIA avance et descend les marches pour rejoindre son frère. Valentino est toujours dans l'ombre et le faisceau ne suit que Loukas. Enfin, ce dernier grimpe sur l'estrade et il retrouve son frère. Les deux hommes sont à un mètre l'un de l'autre et enfin on peut apercevoir Valentino, manifestement ému, les larmes aux yeux.
Les deux hommes s'enlacent. Les applaudissements redoublent ainsi que les sifflets d'encouragement.
- Merci, bredouille un Valentino profondément touché. Merci !
Il saisit la main de son frère et les deux hommes font face à l'assemblée. Ils lèvent tous les deux les mains au ciel en signe de victoire.
Les drapeaux s'agitent dans l'assistance. L'ambiance est à son paroxysme. La musique se termine et enfin Valentino reprend le dessus.
- Merci. Vraiment. Voir mon frère ici ce soir, c'est vraiment énorme. La vie nous force à faire des choix. Lorsque je suis parti au Costa Rica, mon frère était en Frôce, lorsque je suis rentré en Frôce, il est parti en Italie … Je pense à ma mère ce soir. Elle doit être heureuse.
Bien. Ce n'est pas tout mais nous avons un meeting à faire.
Mais la lumière s'échappe une nouvelle fois de Valentino pour fixer un autre coin de la salle.
On peut entendre le Président lâcher un « qu'est ce que c'est ? »

Deux hommes apparaissent : L'assistance les reconnaît aussitôt. Ces hommes sont Otto Guevara Guth, leader des libertariens costaricains et Ron Paul, leader emblématique des libertariens américains.
La salle est en délire.
Valentino Borgia dresse un pouce en l'air pour manifester son admiration.
Les deux hommes rejoignent les deux frères sur la scène. Ils font face à l'assistance.
Et « we are the champions » de Queen retentit.
Pendant tout ce temps, les quatre hommes se glissent des mots à l'oreille. Valentino Borgia est manifestement remis de ses retrouvailles avec Loukas et semble beaucoup moins surpris pour les deux invités de marque. Cela sent le coup de com.
- Mes chers amis. Quelle surprise ! Je suis tenté de dire que nous sommes enfin en famille.
Aujourd'hui nous devons parler de l'éducation dans notre pays. Je suis tenté de laisser la parole à l'un de nos invités.
C'est Otto Guevera Guth qui prend la parole. Ron Paul préfère rester en retrait. D'ailleurs, son assistant lui fait déjà signe en coulisse que son avion repart bientôt.

Applaudissements et hourra ! De soutien.
- Merci Otto, merci beaucoup. Je me souviens de notre rencontre, c'était il y a des années mais cela me semble si proche.
Rendez vous compte de ce que propose l'ADL, Mesdames Messieurs. Ce n'est rien de moins qu'un système éducatif ouvert et libre. Vous aurez le choix entre différents types d'établissements. Nous ne proposons pas de créer une inégalité et un classement entre les établissements, nous proposons de les diversifier et c'est toute la différence entre les libéraux purs et les libertariens. Nous nous moquons de créer un système où l'école d'un quartier serait plus cotée que celle du quartier voisin. Nous souhaitons, par contre, que l'habitant du quartier X ne soit pas condamné à placer son enfant dans un école dont il ne maîtrise pas les objectifs et les règles de fonctionnement. Nous sommes des parents ou nous le serons et nous souhaitons tous pouvoir décider pour nos enfants.
Je récuse d'ailleurs tout à fait les accusations qui sont tombées lors des débats. Non, nous ne pénaliserons pas les plus pauvres. Certes, les tarifs d'inscription augmenteront et il faudra bien que les parents payent pour l'éducation de leurs enfants mais ce sera pour garantir un enseignement libre, apolitique et varié.
De plus, dans nos propositions politiques, nous prônons l'instauration du salaire plein. Les Frôceux salariés pourront donc individuellement ramener au minimum 400 plz de plus à la maison ce qui équivaut à 800 plz pour un couple, en moyenne.
Si l'on part du principe que les parents seraient prêts à consacrer 20 % de ce budget à l'éducation, ils pourraient placer leur enfant dans une école dont les frais d'inscription seraient d'environ 2000 plz par an. C'est tout à fait convenable. N'oublions pas non plus que dans le privé, il existe des aides accordés à des parents plus modestes : des facilités de paiement, des promotions …
N'oublions pas encore une fois que nous parlons de professeurs, d'enseignements, désirant dispenser leur savoir avec la meilleure intention qui soit.
Le système éducatif que nous proposons ne sera pas fermé, cloisonné, et englué dans ses certitudes. Oui il faut des étapes, des diplômes mais il faut surtout la diversité. Nous avons tous le droit au choix. Vous pouvez vouloir un enseignement catholique pour votre enfant, nous rendrons cela possible.
Vous pouvez souhaiter un enseignement accès sur les disciplines classiques accompagnées du sport à forte dose, nous rendrons cela possible.
Vous pouvez désirer un enseignement laïc. Il existera toujours des structures pour vous accueillir.
Tout ceci ne sera pas fait sans la consultation des habitants puisque les implantations des écoles nouvelles seront votées lors des Assemblées de Quartier. Ainsi, avec la cohérence municipale procurée par le maire, il ne sera pas possible, si chacun fait correctement son travail, de voir pulluler des écoles d'un même type dans une seule ville. Les habitants construiront leur propre réseau d'écoles en appliquant ce facteur « diversité » qui mènera à terme à avoir dans la même ville deux, trois voire quatre enseignements différents.
Non, cela n'aura pas d'incidence sur l'avenir des élèves. Un étudiant qui aura suivi un enseignement catholique ne sera pas plus bête qu'un étudiant ayant suivi un enseignement où la foi musulmane est professée.
Enfin et je le précise, l'Etat garde son pouvoir d'inspection et organisera des tournées d'inspecteurs dans les structures privées pour des contrôles en toute transparence.
Applaudissements enfin après avoir religieusement écouté le Président.
Sur la scène, les trois hommes – Ron Paul était pressé – hochent la tête en signe de remerciement.
- Nous savons où nous allons, nous savons ce qui est bon. Les sondages nous ont montrés que les Frôceux étaient réceptifs à notre message.
Cris de soutien dans toute la salle.
- L'éducation est l'affaire des parents, mais de toute la société également. Nous avons tous à nous prononcer sur la question car l'affaire est importante et il est évident que l'ADL propose l'alternative la plus prometteuse car elle prône la tolérance, la diversité, la responsabilisation, le choix.
La salle manifeste son approbation.
- J'aimerais terminer en adressant un message à certains des responsables politiques du pays. La conjoncture actuelle fait que certains, de prime abord, ne se retrouvent pas dans le choix électoral qui leur est proposé. Je pense pouvoir les rassurer et leur dire que s'ils m'accordent leur confiance, ils ne pourront pas être déçus. J'ai expliqué le mieux possible tout au long de cette campagne la stratégie de l'ADL, j'ai voulu me montrer pédagogue, clair, précis.
Mes adversaires politiques ont tenté de me discréditer, de me faire passer pour un sans cœur, un illuminé venu libéraliser le pays.
Un sans cœur prônerait-il la diversité ? Un libéral illuminé prônerait-il une police efficace, reconnue et active ?
J'en appelle à toutes les bonnes volontés. Je pense à Monsieur Valbonesi, Madame Lantier, Monsieur Rogin, ainsi qu'à tous les hommes et femmes politiques qui souhaitent voir un vrai changement. Si les sondages disent vrai, nous devrions voir Monsieur Vossen accéder aux responsabilités. Sont-ce des centristes sans conviction, qui ont mené une campagne sans saveur, que nous voulons voir aux responsabilités alors que le pays sort de 3 mois de blocage ?
Si l'ADL arrive au pouvoir, alors une union nationale sera possible en ouvrant notre gouvernement à gauche et à droite.
Après les huées contre Vossen, ce sont les applaudissements qui accompagnent l'orateur.
Il y a une troisième voie possible alors ne l'abandonnons pas, empruntons la.
Musique de fin.
Comme à son habitude, Valentino se rapproche des militants pour échanger avec eux.
Une chorale gospel prend le relais et interprète oh Happy DayAnglès est « la capitale des Libertariens » selon les propres mots du président du parti et il compte bien le prouver ce soir.
Pour ne pas décevoir, un nouveau plan a été dressé. Le programme n'a, comme d'habitude, pas été distribué. Seul un faisceau lumineux projette sur un mur de la salle le thème abordé « Education et avenir ».
La salle s'est remplie en 30 minutes. Les deux derniers meetings ont fait parler et les passages « show » attisent beaucoup la curiosité de certains.
Au bout de quelques minutes d'attente, les lumière s'éteignent. Seul le faisceau demeure allumé.
Le rideau de la scène s'ouvre et dévoile une chorale qui offre un spectacle inoubliable à l'assistance.

Enfin Valentino BORGIA entre sur la scène.
- Bonjour à tous. Vraiment quel bonheur, dit il une main sur le cœur.
Merci Anglès, Merci ! (applaudissements à tout rompre)
L'ambiance est la même que pour les précédents meetings avec cette touche supplémentaire lorsque l'on joue à domicile. Valentino Borgia a adopté une attitude plus sereine. On sent qu'il compte se lâcher ce soir.
- Bien. Ce soir, nous sommes chez nous ce soir et nous allons nous faire entendre. Vous avez pu …
Mais soudain la lumière en effectuant un mouvement vers le fond de la salle force le président à s'interrompre. La salle cesse de hurler son soutien pour s'enfermer dans un brouhaha de circonspection. Tout le monde cherche à comprendre et se retourne vers le point que vise le projecteur.
- Excusez moi mais je ne comprends pas ce qui se passe, dit alors Borgia.
Une nouvelle musique commence. On ne la reconnaît pas tout de suite car elle n'est pas un grand succès frôceux mais en France elle a eu un succès certain.
Le thème est bien choisi « Mon frère ».
Un homme apparaît dans le faisceau. Tout le monde ne le reconnaît pas. La voix off lance alors un message à toute l'assistance : « Mesdames et Messieurs, je vous demande d'accueillir Loukas Borgia, le frère du Président ».
Aussitôt la ferveur reprend. Tous savent plus ou moins que Valentino et Loukas ne se voient plus depuis des lustres à cause d'un différend qui leur appartient et les voir réunis dans la même salle les transcendent. Des cris « Loukas » ou « Tino » parcourent la salle.
Loukas BORGIA avance et descend les marches pour rejoindre son frère. Valentino est toujours dans l'ombre et le faisceau ne suit que Loukas. Enfin, ce dernier grimpe sur l'estrade et il retrouve son frère. Les deux hommes sont à un mètre l'un de l'autre et enfin on peut apercevoir Valentino, manifestement ému, les larmes aux yeux.
Les deux hommes s'enlacent. Les applaudissements redoublent ainsi que les sifflets d'encouragement.
- Merci, bredouille un Valentino profondément touché. Merci !
Il saisit la main de son frère et les deux hommes font face à l'assemblée. Ils lèvent tous les deux les mains au ciel en signe de victoire.
Les drapeaux s'agitent dans l'assistance. L'ambiance est à son paroxysme. La musique se termine et enfin Valentino reprend le dessus.
- Merci. Vraiment. Voir mon frère ici ce soir, c'est vraiment énorme. La vie nous force à faire des choix. Lorsque je suis parti au Costa Rica, mon frère était en Frôce, lorsque je suis rentré en Frôce, il est parti en Italie … Je pense à ma mère ce soir. Elle doit être heureuse.
Bien. Ce n'est pas tout mais nous avons un meeting à faire.
Mais la lumière s'échappe une nouvelle fois de Valentino pour fixer un autre coin de la salle.
On peut entendre le Président lâcher un « qu'est ce que c'est ? »

Deux hommes apparaissent : L'assistance les reconnaît aussitôt. Ces hommes sont Otto Guevara Guth, leader des libertariens costaricains et Ron Paul, leader emblématique des libertariens américains.
La salle est en délire.
Valentino Borgia dresse un pouce en l'air pour manifester son admiration.
Les deux hommes rejoignent les deux frères sur la scène. Ils font face à l'assistance.
Et « we are the champions » de Queen retentit.
Pendant tout ce temps, les quatre hommes se glissent des mots à l'oreille. Valentino Borgia est manifestement remis de ses retrouvailles avec Loukas et semble beaucoup moins surpris pour les deux invités de marque. Cela sent le coup de com.
- Mes chers amis. Quelle surprise ! Je suis tenté de dire que nous sommes enfin en famille.
Aujourd'hui nous devons parler de l'éducation dans notre pays. Je suis tenté de laisser la parole à l'un de nos invités.
C'est Otto Guevera Guth qui prend la parole. Ron Paul préfère rester en retrait. D'ailleurs, son assistant lui fait déjà signe en coulisse que son avion repart bientôt.
OTTO : L'éducation, en Frôce, fonctionne selon un système trop fermé, trop codifié. Il ne laisse pas la place à l'innovation, à la confiance, à l'imagination. Comme le prône Valentino BORGIA, il nous faut libéraliser nos écoles, laisser entrer les investisseurs privés pour offrir à nos enfants des infrastructures plus adaptées, mieux équipées, avec du personnel formé mieux rémunéré.
On vous fait croire que l'Etat peut tout et que sans lui, vos vies seraient misérables. Nous ne disons pas cela de nos adversaires, nous disons simplement que le système actuel est perfectible et que nous avons le mode d'emploi pour l'améliorer. Faites nous confiance !

Applaudissements et hourra ! De soutien.
- Merci Otto, merci beaucoup. Je me souviens de notre rencontre, c'était il y a des années mais cela me semble si proche.
Rendez vous compte de ce que propose l'ADL, Mesdames Messieurs. Ce n'est rien de moins qu'un système éducatif ouvert et libre. Vous aurez le choix entre différents types d'établissements. Nous ne proposons pas de créer une inégalité et un classement entre les établissements, nous proposons de les diversifier et c'est toute la différence entre les libéraux purs et les libertariens. Nous nous moquons de créer un système où l'école d'un quartier serait plus cotée que celle du quartier voisin. Nous souhaitons, par contre, que l'habitant du quartier X ne soit pas condamné à placer son enfant dans un école dont il ne maîtrise pas les objectifs et les règles de fonctionnement. Nous sommes des parents ou nous le serons et nous souhaitons tous pouvoir décider pour nos enfants.
Je récuse d'ailleurs tout à fait les accusations qui sont tombées lors des débats. Non, nous ne pénaliserons pas les plus pauvres. Certes, les tarifs d'inscription augmenteront et il faudra bien que les parents payent pour l'éducation de leurs enfants mais ce sera pour garantir un enseignement libre, apolitique et varié.
De plus, dans nos propositions politiques, nous prônons l'instauration du salaire plein. Les Frôceux salariés pourront donc individuellement ramener au minimum 400 plz de plus à la maison ce qui équivaut à 800 plz pour un couple, en moyenne.
Si l'on part du principe que les parents seraient prêts à consacrer 20 % de ce budget à l'éducation, ils pourraient placer leur enfant dans une école dont les frais d'inscription seraient d'environ 2000 plz par an. C'est tout à fait convenable. N'oublions pas non plus que dans le privé, il existe des aides accordés à des parents plus modestes : des facilités de paiement, des promotions …
N'oublions pas encore une fois que nous parlons de professeurs, d'enseignements, désirant dispenser leur savoir avec la meilleure intention qui soit.
Le système éducatif que nous proposons ne sera pas fermé, cloisonné, et englué dans ses certitudes. Oui il faut des étapes, des diplômes mais il faut surtout la diversité. Nous avons tous le droit au choix. Vous pouvez vouloir un enseignement catholique pour votre enfant, nous rendrons cela possible.
Vous pouvez souhaiter un enseignement accès sur les disciplines classiques accompagnées du sport à forte dose, nous rendrons cela possible.
Vous pouvez désirer un enseignement laïc. Il existera toujours des structures pour vous accueillir.
Tout ceci ne sera pas fait sans la consultation des habitants puisque les implantations des écoles nouvelles seront votées lors des Assemblées de Quartier. Ainsi, avec la cohérence municipale procurée par le maire, il ne sera pas possible, si chacun fait correctement son travail, de voir pulluler des écoles d'un même type dans une seule ville. Les habitants construiront leur propre réseau d'écoles en appliquant ce facteur « diversité » qui mènera à terme à avoir dans la même ville deux, trois voire quatre enseignements différents.
Non, cela n'aura pas d'incidence sur l'avenir des élèves. Un étudiant qui aura suivi un enseignement catholique ne sera pas plus bête qu'un étudiant ayant suivi un enseignement où la foi musulmane est professée.
Enfin et je le précise, l'Etat garde son pouvoir d'inspection et organisera des tournées d'inspecteurs dans les structures privées pour des contrôles en toute transparence.
Applaudissements enfin après avoir religieusement écouté le Président.
Sur la scène, les trois hommes – Ron Paul était pressé – hochent la tête en signe de remerciement.
- Nous savons où nous allons, nous savons ce qui est bon. Les sondages nous ont montrés que les Frôceux étaient réceptifs à notre message.
Cris de soutien dans toute la salle.
- L'éducation est l'affaire des parents, mais de toute la société également. Nous avons tous à nous prononcer sur la question car l'affaire est importante et il est évident que l'ADL propose l'alternative la plus prometteuse car elle prône la tolérance, la diversité, la responsabilisation, le choix.
La salle manifeste son approbation.
- J'aimerais terminer en adressant un message à certains des responsables politiques du pays. La conjoncture actuelle fait que certains, de prime abord, ne se retrouvent pas dans le choix électoral qui leur est proposé. Je pense pouvoir les rassurer et leur dire que s'ils m'accordent leur confiance, ils ne pourront pas être déçus. J'ai expliqué le mieux possible tout au long de cette campagne la stratégie de l'ADL, j'ai voulu me montrer pédagogue, clair, précis.
Mes adversaires politiques ont tenté de me discréditer, de me faire passer pour un sans cœur, un illuminé venu libéraliser le pays.
Un sans cœur prônerait-il la diversité ? Un libéral illuminé prônerait-il une police efficace, reconnue et active ?
J'en appelle à toutes les bonnes volontés. Je pense à Monsieur Valbonesi, Madame Lantier, Monsieur Rogin, ainsi qu'à tous les hommes et femmes politiques qui souhaitent voir un vrai changement. Si les sondages disent vrai, nous devrions voir Monsieur Vossen accéder aux responsabilités. Sont-ce des centristes sans conviction, qui ont mené une campagne sans saveur, que nous voulons voir aux responsabilités alors que le pays sort de 3 mois de blocage ?
Si l'ADL arrive au pouvoir, alors une union nationale sera possible en ouvrant notre gouvernement à gauche et à droite.
Après les huées contre Vossen, ce sont les applaudissements qui accompagnent l'orateur.
Il y a une troisième voie possible alors ne l'abandonnons pas, empruntons la.
Musique de fin.
Comme à son habitude, Valentino se rapproche des militants pour échanger avec eux.