[Législatives novembre] Débat Sécurité

[Arthur Carapin]

Gardez vos leçons mademoiselle Gasparini, surtout au vu de votre bilan, où est-il d'ailleurs? Vous voilà nous faire croire que vous êtes dorénavant une femme de dossier, submergée par le travail, qui vous a empêché de communiquer? Mais je ne parle pas de communication mademoiselle, mais de faire votre travail, comme venir défendre vos projets à l'Assemblée Nationale.

Vous voulez tirer un bilan de mon action? Elle a été celle d'un homme politique responsable, présent, assumant son mandat, contrairement à vous. Sortez un peu de votre rhétorique, j'ai été le seul responsable politique à apporter une réponse, à considérer la question cofonorienne, en partant même m'installer sur place pour défendre mes idées, malgré le risque que ceci me fait prendre. Pendant ce temps, mademoiselle la ministre se cache dans son ministère, et surtout, n'agit pas, ne fait rien et se victimise.

Quand à la sécurité, mademoiselle la ministre, puisque c'est le sujet, c'est vour et votre mouvement qui méprisez nos policiers. Vous ne cessez de jeter sur eux la suspicion et de trouver des excuses aux délinquants. L'UPF est claire: une police respectée à qui on donne les moyens de remplir ses missions.

[Alessandra Gasparini]

Vous tombez bien mal Monsieur Carapin, car non seulement j'ai défendu tous les projets de loi que j'ai soumis au Parlement, mais de plus je suis une des rare membre du gouvernement à vous avoir soutenu sur la question du manque de débat parlementaire. Pour la peine, vous tombez bien mal...

Je ne me "victimise" d'aucune manière, et contrairement à vous, nous avons joué l'apaisement sur la question Cofonorienne, et non la confrontation bête et stérile.

Quand à la question de notre programme sur la sécurité, vous sombrez une nouvelle fois dans la caricature, celle-là même qui abaisse le débat. Vous ne trouverez pas une ligne dans notre programme, ni dans mes propos, qui jette l’opprobre sur les fonctionnaires de police. Au contraire, j'ai eu l'occasion de leur rendre hommage à de multiples reprises. Nous sommes favorable à une hausse des effectifs, mais nous voulons simplement que Police ne rime pas avec Western. L'Etat ne fait pas de compétition de muscles avec les délinquant au travers de la Police... Les fonctionnaires de Police font partie d'un grand service public de la sécurité qui vient s'imbriquer dans l'ensemble du maillage des autres services publics, pour une plus grande efficacité.

Nous ne trouvons pas des excuses aux criminels, nous tentons simplement de réfléchir un problème de société dans son ensemble. Il faut prendre un peu de hauteur de vue que diable!

[Arthur Carapin]

Ah monsieur Finacci n'est jamais venu présenter un de vos projets mademoiselle Gasparini? Attention, que votre nez ne s'allonge pas.

Je me réjouis que vous saluer mon travail de parlementaire et mon attachement au débat au sein de l'Assemblée, le combat que j'ai mené en ce sens.

Quand au débat, vos sous-entendus sont risibles. Qui parle de western? Vous avez un fantasme. Dès que l'on parle de sécurité, de lutte réelle et efficace contre la délinquance, on serait un dangereux cow-boy. Les Frôceux doivent savoir que l'UPF souhaite leur permettre de vivre en sécurité, que la sécurité n'est pas un luxe. Et là je m'adresse aux pères et mères de famille: avec notre hausse de 30% des effectifs de police, vous n'aurez pas à avoir peut, où que vous habitez sur le territoire national, de laisser vos enfants sortir jouer tout simplement, comme cela été possible avant!

L'UPF est là pour votre sécurité pas pour excuser vos agresseurs. Si les difficultés sociales expliquent à elles-seules l'insécurité, pourquoi tous les chômeurs, tous les précaires de Frôce ne sombrent-ils pas dans la délinquance? Car ils ont une conscience!! Moi je ne pardonnerai pas ceux qui vous volent, vous agressent, j'agirai pour leur empêcher de continuer.

[Alessandra Gasparini]

Monsieur Finacci est venu présenter un projet alors que j'allais le faire, car de nombreux autres projets avaient été avortés à cause de cela. Si vous révisiez un peu mieux vos fiches vous sauriez que j'ai toujours défendu mes textes de loi, que ce soit en débat public, ou en débat parlementaire. Allez donc balayer devant votre porte...

Je reconnais votre travail d'opposition car je suis honnête, vous devriez essayer.

Sur le fond, je ne vous ferai jamais entendre raison pour la simple et bonne raison que la sécurité est votre fond de commerce, et que jamais vous ne varierez d'un iota de votre posture de justicier. Je passe les poncifs du genre "c'était mieux avant" qui sont doucement risible... Demandez à vos parents si il n'y avait pas de meurtres, de viols et de cambriolages avant... Et pour la millième fois, je n'ai jamais dis que les injustices justifiaient ni même expliquaient tous les comportement. Vous êtes aussi fin qu'un butor Monsieur Carapin, et votre analyse est à votre image. La course à l'armement avec les criminels n'est pas la solution, à moins que votre but ne soit d'instaurer une guerre civile dans notre pays. Quand à la hausse des effectifs, j'ai déjà eu l'occasion d'y revenir, mais je le répète, j'y souscris totalement.

Quand à votre vision de la justice, elle fait froid dans le dos. Il ne s'agit nullement de pardon, ni de bonté ou de gentillesse. Cessons de nous placer sur le terrains des émotions pour aller sur celui de la raison. Il s'agit de justice, d’efficacité, de répression juste, de prévention équilibrée, pour endiguer les problèmes, pas pour larmoyer dessus.

[Arthur Carapin]

Mademoiselle, votre jeune âge vous amène à faire de ce débat un lieu de controverses. Je comprends, je comprends, votre méthode. Noyez le poisson, pour ne pas dire le poison, de votre absence, par la controverse et l'insulte. Vous reconnaissez que monsieur Finacci est venu présenter un de vos projets, bravo, voue faîtes un effort d'honnêteté qui doit sûrement vous coûter beaucoup./ Poursuivez dans cette voie, vous verrez, on s'y sent bien.

Revenons au sujet, si vous voulez bien. Je note avec satisfaction que le RSE salue une proposition de l'UPF, à savoir la hausse des effectifs de police. Je ne peux que m'en réjouir. Si vous êtes pour cette hausse, c'est bien que vous considérez que nous avons actuellement un problème d'insécurité? Donc que les parents de Frôce ont raison d'avoir peur, et donc que l'UPF a raison de vouloir apporter la sécurité aux Frôceux, la sécurité qui est un droit, je le rappelle.

Qui parle de course aux armements? Cette vision angélique me fait sourire. J'espère bien, j'espère bine que nos forces de l'ordre soient mieux armés que nos délinquants. Alors, pour éviter ce que vous nommez une guerre civile, ce que j'appelle moi une lutte sans merci contre le crime, que faudrait-il? Cacher le problème sous un voile de pudeur, faire comme s'il n'existait pas?

Hé bien, c'est justement ce que nous ne voulons pas à l'UPF. Alors il ne s'agit pas de dire que la sécurité soit notre fond de commerce. En tant que responsable politique, j'aimerai qu'on n'ait même pas à en débattre car ce problème serait réglé. Mais ce n'est pas le cas, alors à bas toute idéologie, que de l'action, l'UPF y est prête!

[Alessandra Gasparini]

Monsieur Carapin, évoquer l'âge de son contradicteur pour tenter de le décrédibiliser est un acte bas et faible. Ce faisant vous prouvez à nos concitoyens quel piètre homme êtes-vous.

Votre intervention est encore une fois terriblement éloquente. Vous parlez de "peur", là où je vous parle de résoudre des problèmes de manière raisonnée. La peur paralyse la réflexion, nous poussant à commettre des erreurs, et il semblerait que ce soit votre cas, où du moins ce que vous voulez faire gober à nos concitoyens.

Malheureusement pour votre parti, la Frôce n'est pas le Mexique, et nous n'avons pas des gangs militarisés à tous les coins de rue. Sans doute que votre discours alarmiste aurait prise dans ce genre de situation, mais cela relève du fantasme et non de la réalité. Vous dévoilez la vacuité de votre pensée lorsque vous dites que les forces de l'ordre doivent être mieux armé que les délinquants. Devons nous armer les voitures de patrouilles de lance-roquettes sous prétextes que des criminels s'en servent pour attaquer des convois blindés par exemple? Devons nous jouer encore longtemps à celui qui pisse le plus loin? Et une fois que les forces de l'ordre se baladeront avec fusils d’assaut, casques et lance roquette, cela tranquillisera la population? Ou est ce que ce climat militarisé sera pesant et fera régner l'angoisse et la peur?

Car c'est cela au fond que vous souhaitez. Terroriser les gens pour vous assurer des scores honorables aux élections. Vous êtes comme ceux qui déploient des chars devant les gares pour stopper les terroristes, comme si cela avait marché ne serait-ce qu'une seule fois.

Les gens savent bien qui sont ceux qui agissent et qui sont les prestidigitateurs, ceux qui font de la peur leur fond de commerce, leur gagne pain...

[Arthur Carapin]

Mademoiselle, votre démonstration atteste d'une méconnaissance totale de la réalité. ceci ne serait rien si vous n'aviez pas été ministre. Je ne répondrai pas à vos insultes, les Frôceux qui nous regardent méritent un vrai débat sur la question primordiale de la sécurité. Ils savent eux que c'est une urgence et non un fonds de commerce comme vous dîtes. Et ils entendent qui propose du concret et qui leur propose un flan qui tombera dès la sortie du four.

Alors si je comprends bien, nous devons avoir des forces de l'ordre moins bien armées que nos délinquants? Mademoiselle, savez-vous que nos délinquants qui disposent des armes que vous décrivez ironiquement, les victimes de vols devront s'en rapeller en allant voter, ne les fabriquent pas. Voilà pourquoi l'UPF propose de renforcer les services d'investigation pour faire tomber les filières d'approvisionnement.

Mais oui, mademoiselle, au risque de vous choquer, je préconise que les forces de l'ordre soient mieux armées que nos délinquants. Quand je dis force de l'ordre, je parle de la police mais aussi de nos soldats, vous les oubliez mademoiselle, ce qui est dramatique pour leur ministre de tutelle en exercice!

Les Frôceux doivent comprendre: en ne votant pas UPF, vous votez pour des personnes comme ma contradicteur du jour, qui vous propose de sous-armer les forces de l'ordre car vous auriez peur de les voir bien armées. Le problème n'est donc plus les délinquants mais la vision de force de l'ordre équipées pour exercer leurs missions. Que les policiers en allant voter s'en souviennent également.