[Législatives novembre] Débat Economie

[Joseph Vossen]

Monsieur Borgia, vous venez vous même de mettre la population en garde d'un éventuel laisser faire de l'Etat en parlant de la peur du lendemain.
Heureux d'entendre que vous les mettez en garde. Mais si votre seul et unique cheval de bataille est de mettre en garde et de ne rien faire, je doûte celà réponde aux attentes des Frôceux.

Votre raisonnement est purement et simplement dogmatique et irréflechi! Vous le savez comme moi que ce que vous proposez manque de garanties juridiques. Comment garantirez-vous un pouvoir d'achat décent aux salariés Frôceux? Comment ferez-vous en sorte que les droits des travailleurs soient garantis?

Pour le PSD, les propositions de Monsieur Borgia sont innaccèptables et insultantes envers les travailleurs!

[Valentino Borgia]

J'y compte bien que mes propositions soient inacceptables pour le PSD. Vu que tout ce qui n'est pas mou et réchauffé est inacceptable aux yeux du parti de centre gauche frôceux, vous me faites un compliment.

Plus sérieusement, mis à part les invectives et les tirades tragi-comiques, Monsieur Vossen n'a rien d'autre à répondre ?
Pour le coup, c'est moi qui me sens insulté d'avoir face à moi un tel interlocuteur. J'avais espéré que l'on se concentrerait sur les idées et les propositions concrètes. Manifestement Monsieur Vossen, en espérant qu'il ne s'agit pas du PSD, n'avait pas la même espérance que moi.

Ce qui m'intéresserait de savoir c'est ce que vous entendez Monsieur Vossen pour "pouvoir d'achat décent" et "garanties en terme de droits des travailleurs" ? Pour un parti qui était prêt à renier ses propres réformes du passé en soutenant une coalition qui souhaitait abaisser l'un de vos sacrosaints salaires minimums, je vous trouve bien facilement donneur de leçon en endossant un costume de défenseur des travailleurs qui doit sans doute bien faire rire vos amis du RSE.

Mais voici très rapidement une démonstration que votre système administratif ne tient pas une seconde face à mon soit disant dogme. Au salarié frôceux, vous lui retirez une part non négligeable de charges au nom de la soit disant solidarité nationale.

Moi je leur laisse un salaire plein. En sept mots, j'ai fait bien plus pour le pouvoir d'achat des Frôceux que vous en 5 mandatures.

[Arthur Carapin]

Voilà que le débat sur l'économie est déjà pris en otage par nos amis, sur l'éternelle question de sa libéralisation. Je note que la gauche, qui ne s'est pas gênée dans le passé pour privatiser vient aujourd'hui jouer les vierges effarouchées lorsque l'on parle de libéralisme.

A l'UPF, nous prônons le juste milieu. Nous prônons une économie libérée des entraves: plus de salaires garantis mais une négociation par branches d'activités, une aide aux entreprises locales pour résister aux produits de faible qualité issus d'extrême-orient, une commande exclusive de l'État vers les entreprises frôceuses. Mais nous prônons aussi une indépendance économique, un refus du libre-échange qui détruirait nos emplois, une priorité absolue à nos entreprises.

[Joseph Vossen]

Les indicateurs économique l'attestent. Nos 5 mandatures ont portés leurs fruits.
Les chiffres sont en hausse et celà grâce à quoi, au travail des 5 Gouvernements précédents.

Je doûte qu'avec vos 7 mots que vous puissiez faire mieux, Monsieur Borgia!
Les Frôceux n'attendent pas des mots, mais des actes.

Le PSD continuera de travailler pour restaurer l'économie Frôceuse.
Monsieur Borgia veut casser le travail qui a été entrepris par le Gouvernement dans un but purement idéologique, même si cela doit passer par la destruction de l'économie Frôceuse.

[Valentino Borgia]

Je ne veux rien casser. Je veux réorganiser et mettre de l'ordre.

Les indicateurs économiques informent surtout qu'il a fallu attendre le passage aux manettes du RPR, parti de centre droit, pour voir l'inflation considérablement baisser.
Enfin, même si vous considérez que les derniers chiffres publiés sont de votre fait, je suis tenté de dire qu'il ne s'agit que de la réparation de vos erreurs passées puisque l'inflation, le chômage, notamment, avaient atteint notre pays à cause de mesures du PSD.