[21 sep] Déplacement à Madrid

[Gavroche Finacci]

Je poste un peu avance pour qu'on puisse boucler l'essentiel d'ici à vendredi soir

Suite à au chaleureux appel de félicitations de Mariano Rajoy, président du gouvernement, nous souhaitons être reçu par lui, ou son représentant en cas de problème d'emploi du temps afin de discuter des rapports entre nos deux pays et plus particulièrement d'un traité dispensant de visa les frôceux en Espagne et les espagnols en Frôce.

[Silvio de Bratt]

Accueil :



1,4,5 : Le Président du Gouvernement espagnol Mariano Rajoy
2,6 : Le Ministre des Affaires étrangères
3 : L’Ambassadeur frôceux se charge de l’accueil mais conseil de revenir plus tard au vue de la situation politique interne du pays.

[Silvio de Bratt]

Ambiance :



1,4,5 : Très chaleureuse
2,6 : Neutre
3 : Froide, ils ont autre chose à faire que de rencontrer un mafieux

[Silvio de Bratt]

Une fois l’avion du Gouvernement frôceux à l’arrêt sur le tarmac de l’aéroport de Madrid, le tapis rouge fut déployé jusqu’à l’escalator permettant la descente de l’avion. Au sol, le ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération, M. José Manuel GARCIA MARGALLO attendait patiemment l’arrivée du Premier ministre et de la ministre des Affaires étrangères frôceuse. La poignée de mains fut franche et chaleureuse.

Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre, je vous souhaite la bienvenue à Madrid. Je suis extrêmement satisfait de vous accueillir au nom du peuple Espagnol qui se fait une joie d’accueillir, pour la première fois depuis de trop longues années des représentants frôceux sur son sol. Le Président du Gouvernement s’excuse de son absence mais les affaires internes du pays sont actuellement prioritaires pour lui, il en va de l’avenir de la Nation. Il vous témoigne néanmoins de toute son amitié et vous adresse ses encouragements pour votre mandat à la tête de la Frôce. Ne nous attardons pas trop longtemps ici, vous êtes attendu au ministère des Affaires étrangères pour un déjeuner officiel en l’honneur de votre République.

[Gavroche Finacci]

Je comprends parfaitement que monsieur le président du gouvernement soit contraint à une forte charge de travail, la situation de votre pays est malheureusement très compliquée. Je suis particulièrement heureux d'être ici, renouer des liens forts avec nos voisins qui sont des partenaires historiques était la première priorité de madame la ministre des affaires étrangères et moi-même. J'espère que ce rapprochement sera bénéfique pour nos économies et bien sûr pour nos peuples.

[Silvio de Bratt]

On commence par quoi :



1,2 : Les visas
3,4 : La situation en Cofonoria
5,6 : Banalités diplomatiques

[Silvio de Bratt]

En plein déjeuner, le ministre espagnol décide d’entamer les discussions avec le Premier ministre et sa ministre des Affaires étrangères. Il abordera la question des troubles en Cofonoria afin de laisser la question des visas pour lesquelles la rencontre avait été prévue aux discussions plus officielles autour d’une table des négociations.

Monsieur le Premier ministre Finacci, depuis Madrid, je constate que la situation intérieure en Frôce est assez tendue. Sachez que nous condamnons officiellement l’attentat qui a été commis à l’encontre de la Commission électorale de votre pays. A ce titre, j’espère que votre épouse se porte mieux, c’est toujours tragique d’assister à un tel évènement. Quelle est la situation sur place ?

[Gavroche Finacci]

Mon épouse se porte mieux, elle a de très bons médecins, malheureusement tout le monde n'a pas eu sa chance. Je ne vous cache pas que notre police semble hélas quelque peu patauger dans cette enquête, l'expérience leur fait cruellement défaut. Il est vrai que ce serait profitable à nos forces de police d'être mieux formée aux tensions séparatistes telles que celles auxquelles votre police a été confrontée du temps de l'ETA. Un traité de collaboration entre nos polices pourrait être une piste à creuser.

En ce qui concerne la situation, nous avons employé la procédure standard dans tout pays occidentale qui se respecte, nous avons déployé nos forces de l'ordre sur tous les lieux sensibles en leur donnant des consignes de vigilance particulière, la population a l'air un peu tendue et quelques agitateurs d'extrême droite me reprochent de ne pas avoir déclaré la loi martiale après une manifestation pacifique. Ca peut paraitre paradoxal, mais je pense que tout se passe normalement au sein d'un évènement tristement extraordinaire.

[Silvio de Bratt]

Traité de collaboration entre les polices :



1 : Un tel traité ne trouve pas grâce aux yeux du ministre
2,3,4 : C’est un projet qui mérite réflexion
5,6 : L’Espagne y est tout à fait favorable dans l’immédiat

[Silvio de Bratt]

Effectivement, les forces de police espagnoles ont une grande expérience des tensions séparatistes. D’une part au Pays Basque puis d’autre part en Catalogne où le désir d’indépendance pourrait peut être tourné à l’échauffourée si la situation ne devient pas plus claire rapidement. Tout comme la Frôce actuellement, mon pays est confronté depuis des décennies et le retour de la démocratie en Espagne à une vague de revendications nationalistes. L’idée de mettre en rapport votre police et la nôtre me semble être une piste à explorée de manière plus sérieuse entre les ministres respectifs, nous y sommes en tout cas favorable. Peut-être qu’une prochaine rencontre entre votre ministre de l’Intérieur et notre ministre en charge de la sécurité serait à prévoir.