[PDF] Meeting du 28 août à Hofbach

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Rosalinda Hanke
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[PDF] Meeting du 28 août à Hofbach

Message par Rosalinda Hanke »

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La ville d'Hofbach ne disposant pas d'une salle de spectacle ou d'un stade de dimension suffisante, c'est sur le circuit automobile d'Hofbach que les partisans agrumiens du PDF se sont rassemblés pour écouter les discours de Rosalinda Hanke et Gavroche Finacci. Le ciel est dégagé, la température est douce, et l'ambiance est bonne. L'arrivée de la musique prévient les militants de la proximité du premier discours.



Rosalinda est ce soir la première à s'exprimer, elle se dirige vers le micro l'air détendue et sûre de son fait. Elle salue brièvement la foule avant de débuter son discours.

Bonsoir à tous, mes amis,

Je suis heureuse d’être ici parmi vous. Ironiquement, c’est en hommage à une personnalité d’un parti concurrent que nous avons fait le choix d’Hofbach pour cette réunion, je parle bien sûr de Maxime Dellas, non pas pour son action en tant que Premier ministre, mais pour son rôle important dans la construction de l’Aéroport de Casarastra, la plus grande réussite économique frôceuse de l’année, dynamisant l’emploi et la croissance de façon remarquable tout en ne poussant pas l’inflation à des niveaux record. Quand il s’agit de reconnaitre le travail bien fait, il n’y a pas de parti qui tienne, c’est un de nos principes de base.


Les militants historiques du PDF applaudissent vivement cette déclaration, fidèle aux principes du parti

Vous aurez aisément compris que la réunion de ce jour abordera les questions économiques, la prospérité est un de nos trois grands engagements pour ces élections. Certes, le contexte n’invite pas à l’optimisme, nos voisins européens sont plongés dans la crise de la dette, la croissance est actuellement en panne, le chômage est haut et pour couronner le tout la poussée d’inflation n’est pas tout à fait terminée. Face à de telles circonstances, il faut agir, vite et de façon juste.

Le principal problème de la Frôce en cette année 2012 est l’inflation, ce phénomène peut mener à de graves troubles, la montée des extrêmes en Allemagne en 1923, premier signe de la fragilité de la République de Weimar, le coup d’état contre Salvador Allende a également été favorisé par l’hyperinflation, plus près de nous on peut parler de la situation chaotique du Zimbabwe qui a été contraint d’abandonner sa propre monnaie pour mettre fin à un épisode d’hyperinflation.

Au delà des grands dangers, l’inflation est également une lourde pénalité pour le peuple frôceux et en particulier les plus démunis. Aucun d’entre nous n’accepterait d’être payé avec de la monnaie de singe, et pourtant c’est en quelque sorte ce qu’il s’est passé au moment de la mise en place du SHG. Le principe du SHG est louable, permettant à la fois aux salariés de disposer d’un salaire plus conforme aux standards financiers d’une région comme la notre, et empêchant le patronat de bénéficier d’une position de force excessive dans ses relations avec les salariés.

Mais, le SHG a été installé d’un seul coup, de nombreux cas d’augmentation de salaire de 40 % ont été rapportés. Ces augmentations ont eu pour effet d’offrir à de nombreux ménages un pouvoir d’achat plus que doublé, ce pouvoir d’achat plus fort a logiquement poussé plus de ménages à consommer. Plus de consommation, c’est plus de demande du public, le problème est que l’offre n’a pas été changée par la mise en place du SHG. Une demande largement supérieure à l’offre implique une augmentation des prix, donc une forte inflation. Ainsi, les gains obtenus par les salariés se sont partiellement évaporés, et les chômeurs et retraités ont été encore plus poussés dans la misère.

Lutter contre l’inflation, ce n’est pas une lubie destinée à arranger le patronat pour ne pas rémunérer les travailleurs à leur juste valeur, c’est avant tout un souhait de ne pas encore plus frapper les plus démunis. Certains avanceront le blocage des prix pour échapper à l’inflation, mais si on bloque uniquement les prix des biens de première nécessité, le surplus de pouvoir d’achat se reportera sur d’autres produits qui peuvent être très utiles, tels que les téléphones et les ordinateurs, les rendant inaccessibles à une partie de la population. Si on bloque l’ensemble des prix, nous quittons l’économie de marché, puisqu’il n’y aura plus grand monde pour investir, de peur d’être payés avec de la monnaie de singe.


Quelques farceurs profitent de la petite pause observée par Rosalinda pour imiter le cri du singe

Le but de notre liste est de réussir à lutter contre l’inflation sans s’enfoncer dans la récession, là aussi la tâche est difficile, le Japon peine encore à se remettre de sa période de déflation, les baisses de pouvoir d’achat dans les pays visés par les plans d’austérité ont précipité l’économie de ces pays dans un cercle vicieux terrifiant. Ce sont ces poussées contraires qui font que l’économie est une affaire de subtilité et d’équilibre, les mesures radicales sont très rarement les meilleures dans ce domaine.

Le réalisation s'attarde longuement sur les pancartes fustigeant les extrémismes présentes dans le public

Il est désormais temps d’entrer dans le concret, c’est-à-dire nos propositions, l’inflation est venue de la mauvaise implantation du SHG, notre économie prend beaucoup de temps à s’adapter à cette nouvelle donne, mais cette donne n’est pas en elle-même dénuée de logique, proportionnellement au PIB par habitant des deux pays, notre SHG équivaut grosso modo au SMIC de nos voisins français. Pour nous il ne faut pas remettre en cause ce choix, mais laisser plus de temps à l’économie pour s’adapter, l’inflation a déjà bien reculé, mais nous avons besoin d’un résultat encore plus satisfaisant pour stabiliser l’économie. C’est pourquoi nous proposons le gel du SHG jusqu’au 31 décembre 2012.

Certains avanceront que l’effet d’une baisse à 6 plz ou 6,50 plz de l’heure serait encore plus radical, mais c’est oublier le deuxième point majeur d’une bonne économie qu’est la croissance. Si le pouvoir d’achat se rétracte, la demande sera moindre, la baisse de l’inflation serait alors accompagnée d’une récession destructrice d’emploi, que personne ne souhaite. De plus, un tel projet provoquera inévitablement des grèves, chose tout à fait normale dans un pays où les travailleurs ont la possibilité de défendre leurs droits. Ces grèves auront pour conséquence de ralentir l’activité de certaines entreprises, un autre coup dur pour la croissance. En ce qui concerne le SHG, le choix intermédiaire qui consiste à ne déclarer ni hausse ni baisse pour le moment n’est pas le choix de l’indécision ou de la mollesse, mais bien le choix de l’équilibre et du bon sens.


De nombreux applaudissements se font entendre

Bien entendu, le SHG n’a pas vocation à rester éternellement à 7 plz par heure, une bonne croissance implique une inflation faible mais existante, il y a trois possibilités, laisser le Gouvernement seul décider, indexer sur l’inflation ou indexer sur la croissance. Indexer sur l’inflation serait désastreux, en cas de forte inflation pour une raison ou pour une autre, le salaire serait augmenté de la même manière, ne stoppant pas la hausse de la demande et nous entrainant vers un cercle vicieux. Laisse le Gouvernement seul décider, c’est se fier à 100 % à des critères subjectifs, ce qui n’est pas forcément la meilleure façon d’envisager l’économie.

Le choix que nous faisons, c’est l’indexation sur la croissance. En effet, il nous parait juste que les fruits des investissements faits en faveur de la croissance reviennent aux salariés modestes plutôt qu’ils aillent uniquement garnir les comptes en banque des plus nantis, ces augmentations permettent d’augmenter la demande de façon raisonnable par rapport au contexte actuel, ce qui provoque plus de croissance sans que l’inflation ne devienne déraisonnable, c’est un cercle vertueux qui nous rendra tous gagnants.


Applaudissements nourris du public présent sur le circuit automobile d'Hofbach

A salaire stable, le point crucial est de garantir le pouvoir d’achat des ménages modestes afin de ne pas ralentir l’activité économique, les ménages modestes se tournant en premier lieu vers les biens essentiels, nous nous devons de faire en sorte que ces biens soient plus abordables. Le principal levier d’action de l’Etat est la modulation des taxes et en plus particulier la TVA. Nous proposons à ce titre une meilleure répartition des taux de TVA en créant 5 tranches au lieu de 3. Les produits de première nécessité, les plus demandés par les personnes au train de vie modeste bénéficieraient d’un taux passant de 5 à 2 % pour amortir le gel temporaire du SHG.

Plus globalement, une plus grande nuance est bénéfique en matière de taxation, le taux actuel de TVA est aussi élevé pour le tabac, destructeur de santé que pour les livres électroniques, vecteurs de savoir. Se doter d’une échelle plus large nous permettra de limiter les incohérences et de faire baisser le prix de produits à l’utilité incontestable. C’est une action profitable à tous, à commencer par les plus défavorisés.


Nombreux applaudissements, même si les plus concernés ne sont pas forcément dans le public.

Toujours en matière de pouvoir d’achat, nous proposons la mise en place d’un contrôle des prix de l’essence, les marges actuellement dégagées en Frôce sont incroyablement hautes pour un pays disposant de quelques réserves de pétrole, alors que ce produit est de première nécessité pour certains professionnels et même pour les particuliers tant que nos transports en commun ne seront pas à la hauteur de nos espérances.

Nous n’oublions pas les plus démunis, à l’heure actuelle le revenu minimal est de 225 plz par mois pour une personne seule, autant dire une broutille dans un pays aussi touristique que le nôtre. Une augmentation est indispensable, il ne s’agit plus d’une question de demande, mais simplement de survie. Nous proposons une augmentation rapide de l’AMA à 400 plz par mois pour une personne seule, la Frôce est une nation solidaire et cet effort est la moindre des choses.

Je vous ai parlé de la façon dont nous souhaitons tenir le pouvoir d’achat à un niveau honorable tout en limitant l’inflation, mais notre effort pour améliorer l’économie frôceuse est loin de s’arrêter à là, et je laisse le ‘‘patron’’ de cette liste vous parler de nos autres objectifs en matière économique.


Alors que Rosalinda reçoit une ovation bien méritée de la part du public agrumien, la musique se remet en marche en attendant l'intervention de Gavroche Finacci.



C'est au tour de Gavroche d'apparaitre, sa chemise violette a été troquée contre une chemise bleu foncé, mais sa motivation semble identique à celle d'Izirgua.

Bonsoir à tous,

Avant de vous parler de nos propositions pour la croissance et l’emploi, je souhaiterais faire une rectification sur ce qu’a pu dire Rosalinda il y a quelques minutes, le patron de la liste ce n’est pas moi, c’est lui
(Gavroche pointe du doigt le programme du PDF). Ces élections sont avant tout une affaire d’idées, nous avons un système qui fait la force de la Frôce, une politique au service des idées plutôt qu’une politique au service de l’image d’une personne providentielle.

Une autre force de la Frôce, c’est la proximité entre sa monnaie, le pluzin, et la monnaie de nos voisins et principaux partenaires économiques, l’euro. Cet alignement simplifie largement la vie des touristes, une aubaine pour un pays aussi touristique que le nôtre. Mais je propose d’aller encore plus loin dans ce domaine pour aider le secteur touristique qui est un des points forts de l’économie frôceuse en permettant aux commerces d’accepter directement les paiements en euros, c’est en adoptant l’image d’un pays qui fait tout pour aider les touristes à ne pas se perdre en multiples démarches, que nous deviendrons plus que jamais une destination phare, ce qui représente un immense potentiel d’emploi.

Une petite pause est faite, le temps de diffuser un clip promouvant le tourisme en Frôce

Les libéraux réclament sans cesse plus de flexibilité en matière d’emploi, il est vrai que dans certains cas une embauche est un pari sur l’avenir, et nous en avons pleinement conscience. Pour pousser les employeurs à prendre ce pari, nous proposons la mise en place d’une période d’essai de 8 mois dans les PME, on me parlera de précarité, mais je pense qu’il vaut mieux 8 mois d’une situation semi-précaire que 3 années de chômage. Par ailleurs, cette mesure ne concernera que les PME, on peut légitimement penser que les grandes entreprises n’ont pas besoin de ce coup de pouce pour embaucher quand c’est nécessaire.

Une bonne politique de l’emploi se caractérise par un rapport de force équilibré entre employeurs et salariés. Ce rapport de force ne peut être établi que grâce à la mise en place d’une authentique démocratie sociale, et nous ne pouvons atteindre ce stade qu’en favorisant la mise en commun des efforts des salariés pour faire valoir leurs droits au sein des syndicats.

A ce titre, la syndicalisation obligatoire est une possibilité à étudier, de nos jours, beaucoup d’employeurs du secteur privé fuient comme la peste les salariés syndiqués, si la syndicalisation n’est plus seulement perçue comme un acte revendicatif, ce type de comportement disparaitra. Dans l’autre sens, les salariés ayant des revendications plus effacées que celles des syndicats actuels seront poussés à mettre en avant leur opinion, une représentation plus juste des courants de pensée des salariés permettra au patronat de mieux cerner leurs volontés et de favoriser la discussion plutôt que la confrontation.

Pour parfaire la démocratie sociale que nous appelons de nos vœux, nous proposons que les salariés soient représentés au conseil d’administration pour moitié de la composition du conseil, l’objectif est double, il s’agit à la fois de responsabiliser les salariés en permettant à leurs représentants de participer encore plus activement à la vie de l’entreprise et de sensibiliser les actionnaires aux préoccupations des salariés, les succès du fordisme sont nés parce qu’Henry Ford savait qu’une meilleure répartition des profits était profitable à tous. Le fordisme est la preuve ultime qu’on peut s’enrichir sans écraser les salariés.


Suite à cette phrase, des pancartes hostiles au programme économique du PPL se montrent dans le public.

Dans le contexte actuel, nous nous devons de protéger l’emploi en Frôce et à ce titre nous proposons la création d’un fonds souverain frôceux qui nous permettra de dynamiser nos entreprises, investir dans notre économie, ce n’est pas jeter de l’argent par les fenêtres, c’est offrir de fortes perspectives de croissance et donc d’emploi. On associe souvent l’image des fonds souverains aux pétrodollars, mais des pays aussi divers que le Brésil, Singapour ou la Norvège en sont également dotés, la constitution de ces fonds est avant tout une volonté politique, la volonté d’assumer pleinement la place de l’Etat dans une économie de marché, et cette volonté est la nôtre.

Protéger l’emploi en Frôce passe aussi par protéger la production en Frôce, à ce titre nous sommes prêts à accorder des réductions fiscales aux entreprises qui font l’intégralité de leur production sur le sol frôceux, le dynamisme économique issu de l’emploi compensera aisément l’argent perdu suite à ces réductions. Ce n’est pas un cadeau fait aux riches, mais bien un investissement pour tous.

L’intervention de l’Etat ne doit en revanche pas servir de cadeau à divers profiteurs, ainsi tout versement d’aide fait dans le but de favoriser des embauches devra être restitué si les conditions fixées ne sont pas respectées. Certains ultra-libéraux souhaitent faire de l’économie une jungle où seule la loi du plus fort vaut, nous exigeons que l’économie réponde à des règles claires et équitables comme tout autre secteur.


De nombreux applaudissements se font entendre

Pour des règles plus équitables, nous proposons également une modification de l’impôt sur le revenu, nous souhaitons désormais le scinder en deux parties, une partie liée au lieu de résidence qui devra être payée par tous ceux ayant vécu en Frôce au moins 90 jours s’ils sont frôceux ou 120 jours s’ils sont étrangers, cette partie est destinée à ce que ceux qui ont profité immédiatement des ressources offertes par l’impôt contribuent à l’établissement de ces ressources. Je mets en avant le verbe contribuer, nous ne devons jamais perdre d’esprit que l’impôt est une contribution au bien collectif et non une punition anti-riche comme semblent l’insinuer certains.

L’autre part de l’impôt sur le revenu sera lié à la citoyenneté, un frôceux a un devoir de solidarité envers sa partie, il a probablement profité des infrastructures établies par l’impôt tôt ou tard dans sa vie, il est juste qu’il contribue à l’effort pour les frôceux du futur. Nous n’aurons aucune pitié pour les évadés fiscaux, si cet impôt n’est pas payé, nous n’hésiterons pas à émettre des mandats d’arrêt internationaux et je fais confiance à notre justice pour que la peine soit à la hauteur du manque de reconnaissance de ce type de personnes.


Des pancartes réclamant la prison pour les fraudeurs sont filmées par la réalisation officielle du meeting.

Et à partir de maintenant, je fais confiance à notre public pour poser les questions qui s’imposent, et comme à Izirigua il n’y aura pas de tri ou de magouille, seulement de la spontanéité.

Un spectateur téméraire brandit une pancarte "T'es pas en reste pour les magouilles", mais la réalisation change immédiatement de plan pendant que la musique fait son retour.



La première question est posée par Julien, policier à Hofbach

Bonsoir madame et monsieur, je souhaiterais connaitre votre opinion sur la proposition de monsieur Sapporo d'augmenter tous les salaires de la fonction publique de 10 % ?

La même opinion que sur l'opportunité d'augmenter le SHG de 10 %, une hausse généralisée trop brutale provoquerait une poussée inflationniste qui serait désastreuse. Nous respectons ceux qui consacrent leur carrière à l'Etat et nous comprenons que certains métiers sont dotés de salaires insuffisants, dont la police, mais dans l'intérêt général nous jugeons préférable une hausse plus faible ou ciblée sur certains métiers prioritaires. Vous êtes policier, vous devez que trop bien connaitre les effets de la misère sur la délinquance, favoriser l'inflation, c'est favoriser la misère.

La deuxième question est posée par Elodie, étudiante en médecine à l'université Aspen II

Que pense monsieur Finacci des propos de Cassandra Montare sur "l’infiltration en Frôce de mœurs venus du proches orient" ?

Ces propos sont prononcés par une dame aussi insignifiante que son torchon hebdomadaire, y répondre plus longuement serait leur donner une importance imméritée.

Le portait de Cassandra Montare n'étant pas encore disponible, tant cette femme est méconnue hors de son fief d'Assolac, les jeunes militants farouchement opposés à l'extrême droite se tournent vers leur cible favorite. Ayant bien compris la polémique liée à l'incendie du portrait d'Arthur Carapin lors du dernier meeting, les militants l'affublent ce coup-ci d'une jolie moustache rappelant un célèbre politicien allemand des années 1930.

La troisième question est posée par Mickaël, informaticien établi à Tosla les Bains


Bonsoir madame Hanke et monsieur Finacci, j'ai vu entendu à la radio que le PPL était en tête de tous les sondages, qu'en pensez vous ?

Ce ne sont que des sondages, et n'oublions pas que le RSE et le PSD n'ont pas encore travaillé sur leur communication, il faut donc être particulièrement méfiants. Si ça se confirme, il est probable que le PPL ne pourra pas former de majorité au vu de son programme économique qui ressemble plus à un tract du Rassemblement des Employeurs Frôceux qu'à un projet sérieux pour le bien collectif. Bien sûr à titre personnel, je ne peux que souhaiter la victoire de notre liste, sans ça je ne serais pas candidate, mais au vu du début de la campagne une victoire du PSD ou du RSE serait clairement un moindre mal. Nous avions cru que la droite avait évolué grâce à Vincent Valbonesi, elle retombe dans ses travers sitôt son retrait acté.

La dernière question est posée par Alexia, monitrice d'auto-école établie à Chouchenn

Monsieur Finacci, vous êtes prompt à donner des leçons de tolérance à tous, mais n'avez pas vous même eu des propos racistes envers le peuple soudanais suite à l'affaire de l'enlèvement d'Alex Crawford ?

(L'air gêné par la question dans les premiers instants de sa réponse) Je démens fermement tout propos à caractère raciste lors de la crise d'août 2009, les propos que j'ai pu tenir se rapprochant le plus du racisme sont des blagues un peu lourdes lorsque j'ai été convié à commenter l'Eurovision par Frôce TV qui ne savait plus quoi faire pour relancer ses audiences. Jamais je ne ferai l'apologie d'un mode de pensée visant à diviser les humains, les personnes qui les portent ont fait bien trop de mal à mes amis révolutionnaires, à ma famille et à moi même pour que je leur fasse ce cadeau, les personnes qui les portent ont martyrisé la Frôce pendant plus de 50 ans, ces personnes ne peuvent m'inspirer que le dégoût, la haine étant la négation de l'âme, bref la négation de l'humanité. Les personnes qui portent ces rumeurs cherchent uniquement à nuire au PDF, mais ça ne marchera pas.

Alors que les militants ovationnent Gavroche, Rosalinda conclut brièvement cette réunion

Nous vous remercions tous de votre venue et de votre précieux soutien. Vive la République, vive la Démocratie, vive la Frôce !

L'hymne national clôt officiellement le meeting. Ce coup-ci, c'est Rosalinda qui fend la foule, serrant un nombre impressionnant de mains, bien aidée par sa musculature bien développée, pendant ce temps-là Gavroche discute avec un de ses conseillers, mais la discussion est recouverte par la musique et le feu d'artifice traditionnellement tiré lors des meetings en plein air du PDF.

Verrouillé

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