Passation Salinovitch/ de Montredon

[Hugo Salinovitch]

Devant la presse et les collaborateurs, Monsieur Salinovitch, Premier Ministre jusqu'à ce jour pris la parole pour la passation avec Laurent de Montredon, nouveau Premier Ministre:

Mesdames, Messieurs,

La transition a pris fin! Conformément à notre Constitution, j'ai assumé en tant que Vice-Premier Ministre, les responsabilités de Premier Ministre durant quelques jours, le temps qu'un nouveau chef de gouvernement soit élu par l'Assemblée Nationale. Durant ces quelques jours, il m'a fallu continuer la gestion des affaires courantes, un gouvernement d'interim n'ayant ni la légitimité, ni le temps, de mener des réformes.

Comme je l'avais rapidement annoncé, je n'ai pas souhaité me présenter à ce poste, que je n'avais accepté que pour éviter un vide politique, la Frôce mérite mieux! J'avais personnellement appellé à la candidature de Monsieur de Montredon, autant vous dire que son élection est une vraie joie pour moi, comme pour tous les socialistes de ce pays. Laurent de Montredon est un homme avec qui j'ai eu plaisir à travailler au sein du gouvernement, s'il poursuit sa voie, je ne doute pas qu'il sera un chef de gouvernement exemplaire, comme notre pays n'en a peut être jamais connu.

Pour ma part, je reprend mon poste à l'Assemblée Nationale pour mener le combat face à la droite dans cette enceinte. Je soutiendrai donc le gouvernement à la place qu'est la mienne, un soutien franc mais aussi vigilant.

Mon cher Laurent, c'est avec plaisir que je te laisse la place, je te souhaite d'avoir le courage et la déterminination, pour mener tes combats et faire de tes convictions une réalité.

Merci

Une longue poignée de mains en tre Hugo Salinovitch et Laurent de Montredon clôt ce discours

[Laurent de Montredon]

Laurent de Montredon, une fois le discours d'Hugo Salinovitch terminé, prit la parole :

- Bien. Merci Hugo.
Cette passation de pouvoir est importante. Elle l'est d'abord pour moi, pour l'homme que je suis car elle me permet d'élever encore plus haut mon désir de servir le pays, elle l'est pour le gouvernement qui retrouve ainsi une stabilité et, je l'espère, une totale serénité pour travailler.
Car c'est bien là l'essentiel et toute mon ambition pour ce gouvernement : le travail.

Monsieur Mc Gregor a su ensuffler toute la dynamique qu'il fallait jusqu'à son retrait dernièrement, Monsieur Salinovitch a su gérer les affaires courantes dans un contexte difficile. J'espère que je serai celui qui permettra de remettre la machine en marche pour engendrer du concret pour les Frôceux.

Merci à tous.

[Julian Robson]

Puisqu'il est est impossible de poster un message pour le Premier Ministre, je le fais ici.

Peut-on m'éclairer sur le choix de mettre la Famille avec le Ministère de l'Intérieur? Où est le lien entre les deux?

[Laurent de Montredon]

La raison est très simple. Le ministre de l'intérieur est pour moi garant de l'ordre, certes, mais aussi du bon fonctionnement de l'état et de services qu'il dispense, mais aussi garant de valeurs fortes telle que la famille.
J'aurai pu créer un secrétariat d'état uniquement dédié à la famille mais j'ai cru plus approprié de le confier au ministre de l'intérieur.

Après la cellule nationale (avec les compétences sécuritaires), la cellule régionale (avec les compétences de service public), la cellule locale (avec les compétences liées aux maires et aux territoires), j'ai voulu associer la cellule privée, intime : la famille.

[Martin Cassel]

Pourtant vous n'avez pas cru bon l’associer à l’intérieur dés le départ, mais seulement une fois vous être rendu compte de votre erreur quant au nombre de ministères à ne pas dépasser, ce qui rend votre argumentaire pas très persuasif, même en disant que vous auriez pu créer un secrétariat d'état rien que pour cela.
Il serait bon que nos politiques apprennent à reconnaître leurs erreurs au lieu de vouloir les justifier par tous les moyens.

[Laurent de Montredon]

Certes Monsieur Cassel.
Toujours est-il que dans le laps de temps que j'ai eu pour remanier mon gouvernement, j'ai pris la décision d'ajouter la famille à l'intérieur.
Je ne sais pas bien ce que vous souhaitez prouver. Peut être que la composition de ce gouvernement a été faite à la va vite, sans préparation préalable.
Vous auriez en partie vrai, étant donné le désarroi dans lequel nous a laissé mon prédécesseur.

Toujours est-il que j'assume le rattachement de la famille à l'intérieur.
J'aurai préféré laissé la famille avec les affaires sociales mais il fallait faire un choix.
Maintenant nous pouvons continuer à discuter forme, mais j'ai du travail sur le fond.

[Martin Cassel]

C'est la réponse que vous auriez du faire dés le début, l'on peut comprendre les difficulté de composer un nouveau gouvernement en si peu de temps, mais on apprécie que modérément qu'on nous prenne pour des idiots en donnant des argumentaires que tout le monde sait faux dans le fond.
Je vous remercie cependant pour votre honnêteté.

[Laurent de Montredon]

La question était de savoir pourquoi j'avais associé la famille à l'intérieur et non de savoir pourquoi, après l'avoir dissocié, je l'avais rattaché à l'intérieur.
Ceci était votre question et j'y ai répondu.