[Législatives juin] Débat Education

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Asuka Finacci
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[Législatives juin] Débat Education

Message par Asuka Finacci »

Ce topic est uniquement ouvert au débat, les programmes doivent être postés dans un topic indépendant dans le sous-forum "commission électorale"

Merci de signaler dans votre premier message si vous représentez une liste ou si vous êtes un contributeur indépendant.
Si vous représentez une liste, vous ne pouvez pas participer avant que votre liste ait posté son programme.
Seules deux personnes peuvent représenter une liste par débat, une liste peut utiliser des contributeurs différents selon le thème.

Limites de temps de parole :

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Toute infraction aux limites du temps de parole mèneront à une exclusion de la salle.

Aucune intervention ne doit être postée avant le mardi 14 juin à 0 h 00
Asuka Finacci AsatoPrésident de la Cour SuprêmeAncien Président de la RépubliqueAncien Premier ministre
Dimitri Fevernov
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Re: [Législatives juin] Débat Education

Message par Dimitri Fevernov »

Je représente la Liste Socialiste.

J'aborderais ce soir le thème de l'éducation qui nous tient particulièrement à coeur puisqu'il s'agit, pour nous socialistes, d'un thème d'avenir et de progrès où il reste des efforts considérables.

Nous proposons de recréer l'école de la République, en la rendant plus soucieuse de ses principaux acteurs : les élèves. Aujourd'hui, nous notons deux choses inquiétantes. D'abord que le lien élève-professeur est en perdition. On remarque des tensions entre eux, responsables d'un climat delétère. La raison à cela est très simple, il y a de moins en moins de communication et ce pour plusieurs raisons que je vais rapidement exposer.

A l'heure actuelle, l'Ecole de la République est devenu l'usine de la république. On transmet le savoir sans se soucier à la fois des capacités des enseignants, du nombre des élèves et des problèmes de ces derniers. L'éducation frôceuse est à deux vitesses : il y a celle des bons, de l'élite, qui est en quelque sorte la plus valorisée et celle des moins bons, mis sur le côté. Quel avenir pour l'éducation si elle ne privilégie qu'une partie de la population ? Aucun.

Il faut donc remédier au problème et en revenir à ce que l'Ecole doit être : un service public. Pour accomplir ses missions de service public nous devons tenir compte de la quantité de connaissances à transmettre, du nombre de professeurs, du nombre d'élèves et surtout de leur fonctionnement. Dans des pays comme la Suède par exemple, l'école est publique et le lien entre les individus est très poussé. Nous nous inspirons librement de ce modèle qui a fait ses preuves. Notre programme se base donc sur des innovations allant dans le sens de nos jeunes et notre culture générale. L'étude et l'adaptation du rythme scolaire, le cursus scolaire commun permettant la maîtrise des bases avant d'envisager les spécialisations, le mise en avant de la diversité et de la tolérance, l'aide aux établissements en difficulté, tels sont les chantiers que nous devons mener pour bâtir et redorer cette Ecole de la République.

Le projet socialiste s'oppose donc totalement à celui des conservateurs qui consiste à voir l'éducation comme le terreau des élites et la tombes des "cancres". L''autonomie des universités ne va faire que renforcer l'école à deux vitesses. Les universités privées ne vont sélectionner que le gratin et délaisser les autres, pas assez rentables. Renforcer le privé c'est casser l'Ecole de la République pour en faire l'Ecole des Nantis. Et les autres ? On les laisse dans le public, que l'on prive de fonds par la suite, au nom de la rigueur budgétaire. Il est également troublant de voir que les difficultés des élèves sont placées à la roue de secours du carosse. J'ai pu lire sur ce sujet la proposition suivantes : "Dédier quelques heures par semaine au soutien aux élèves en difficulté (choix du professeur)". Quelques heures ? Combien ? Et dans quelles conditions les élèves seront-ils aidés ? Sur quels critères se base le professeur ? Pile ou face ? Le soutien doit devenir obligatoire et pour cela, il n'existe pas des milliers de solutions, il faut considérer que chacun est égal devant le droit d'apprendre et de se construire un avenir, mais que la réalité est différente et que selon le contexte, il plus ou moins difficile d'atteindre ce but. Est-ce pour autant une raison de baisser les bras et d'abandonner ? Non. C'est pourtant ce que le PRF fait et fera en appliquant ce programme dont la date de péremption a, je pense, expiré depuis des décennies dans les autres pays d'Europe.
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Daniel Bréchet
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Re: [Législatives juin] Débat Education

Message par Daniel Bréchet »

J'interviens pour l'USD

L’éducation est un des enjeux majeurs des années futures. Encore une fois, nous croyons que certains clivages doivent être dépassés: pas de de grands discours sur les conflits entre "conservateurs" et "progressistes" .

Nous pensons qu'il est nécessaire de regrouper tous les acteurs « autour d’une table » et de discuter. Les problèmes présents dans l’éducation ne sont pas simples à régler. Il faut donc passer par une coopération entre toutes les personnes présentes sur le terrain. Nous proposons donc un audit de l’éducation nationale regroupant syndicats, professeurs, membres du gouvernement mais également des représentants des élèves. Ce comité aurait pour mission de fournir des propositions en matière de révision des programmes, de mise en place d’une véritable égalité des chances ainsi que dans toute autre matière touchant de près ou de loin à l’éducation. La réforme de l’enseignement passe par les acteurs présents sur le terrain !

L’école, c’est surtout les élèves ! Ces derniers sont trop souvent oubliés et trop peu représentés. Il est indispensable de responsabiliser les élèves (et étudiants dans les cycles supérieurs). Nous voulons donc prévoir un système de représentation efficace. Des délégués d’élèves se verraient octroyer différentes missions et participeraient aux conseils de classes. Au niveau des universités, nous pensons que les étudiants doivent disposer d’une certaine représentation dans les instances de décisions.

L’éducation doit former éduquer mais également préparer à l’entrée dans la vie professionnelle. Il nous parait donc utile de prévoir la possibilité pour les élèves, dans certaines circonstances, de participer à des stages en entreprises lors de leur dernière année d’étude. N’oublions d’ailleurs pas que la l’orientation vers un enseignement de type « général » n’est pas automatiquement la meilleure des solutions. Nous vous voulons absolument revaloriser l’image de l’enseignement manuel.

L’éducation doit éveilleur les futurs citoyens à certains combats urgents. C’est pourquoi nous voulons sensibiliser assez rapidement, dès 12 ou 13 ans, aux problèmes de notre société. Pesons par exemple à une sensibilisation aux problèmes environnementaux.

Enfin, l’éducation passe également par des activités de mouvements de jeunesse extérieure à l’école elle-même. Nous voulons donc favoriser les activités de ces différentes associations.
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Vincent Valbonesi
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Re: [Législatives juin] Débat Education

Message par Vincent Valbonesi »

Je représente la liste du Parti Républicain Frôceux (PRF).

L’instruction d’un enfant est au centre de la grandeur d’un pays. L’instruction doit donc être au centre des préoccupations des dirigeants frôceux afin de permettre à nos jeunes enfants de connaître et de savoir le plus possible afin de devenir un citoyen accompli et responsable. Il faudra pour commencer changer le nom de ce célèbre Ministère qui ne remplit pas la fonction que son titre lui donne : l’éducation est une prérogative des parents et de la famille, bref, du premier degré, l’instruction est une prérogative de l’école de la République, elle est donc faite par l’Etat au travers les établissements scolaires et les enseignants. Nous proposerons donc un grand Ministère de l’Instruction Nationale et de l’Enseignement Supérieur.

Avant de fréquenter un collège, nous devons nous assurer qu’un élève a les moyens pour atteindre le collège qui n’est pourtant pas d’une difficulté monstre. Pour cela, et afin d’éviter de perdre des élèves en cours de route, un examen d’entrée en classe de sixième sera mis en place pour valider les acquis en lecture, écriture et calcul. Selon les résultats, l’élève sera envoyé dans une classe spéciale au sein même du Collège afin de reprendre, avec un enseignant les principales lacunes qui ont été détectées au cours de l’examen d’entrée. Une filière de l’enseignement supérieur qui débouche sur 25% de chômage à la sortie n’est pas une filière qui fonctionne, il faut donc réformer. Pour les filières ayant un taux élevé d’être au chômage à la fin de ses études, nous mettrons en place des quotas d’inscriptions dans ces filières afin d’optimiser les chances de réussites de trouver un emploi à la sortie avec tel diplôme. Nous accorderons une autonomie progressive aux Universités. Elles connaissent mieux que quiconque leurs besoins, il faut donc que l’Etat leur fasse confiance et délaisse de ses prérogatives à leur avantage. La formation des enseignants est un grand enjeu des années à venir, nous nous devons de relancer des vocations pour ce métier, c’est pourquoi, nous augmenterons la part de la partie pratique dans le cursus de formation des enseignants. Nous mettrons à jour les livres d’histoire-géographie suite aux censures réalisées au cours de la Dictature, et nous ajouterons cette période historique au programme du Baccalauréat. Nous fixerons le seuil de 10 ans d’expérience pour l’affectation des professeurs dans les Zones d’Education Prioritaire en y incluant une prime. Il ne sert à rien de jeter en pâture de jeunes professeurs qui seront vite dépassé dans ces établissements. Nous permettrons à l’ensemble des étudiants du supérieur d’accomplir au moins un semestre d’étude à l’étranger afin d’ouvrir l’esprit et permettre un meilleur apprentissage des langues étrangères. Nous autoriserons les parents à choisir eux-mêmes l’établissement qu’ils souhaitent voir fréquenter par leur enfant. Nous développerons le « prêt à taux zéro » pour permettre aux jeunes de faire les études de leur choix dans n’importe quelle filière et dans n’importe quelle Université de Frôce. Nous mettrons en place, de manière optionnelle, dans tous les lycées de Frôce la possibilité de passer le Code de la Route dans le programme scolaire du Lycée. Nous développerons des « Cités U » autour des grandes universités du pays pour faire face au manque cruel de logements étudiants dans notre pays. Nous inscrirons l’obligation pour un enseignant de dédier quelques heures par semaine, hors de son temps de travail, des heures de soutien aux élèves en difficultés. Nous mettrons un nombre d’heure minimum en accord avec les syndicats qui sera éventuellement rémunéré par une prime mensuelle dont nous devons encore discuter les contours. Enfin, nous proposerons aux élèves qui le souhaitent quelques heures d’enseignement et d’information sur la sexualité, le tabac, les drogues et la sécurité routière, principaux problèmes chez les jeunes de nos jours.
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Ancien Président de la République
Ancien Premier ministre
Ancien Président de l'Assemblée Nationale
Ancien Ministre de l'Economie, des Finances et du Travail
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