[Présidentielle Avril/Mai] Débat Santé/Sports

[Mays Madarjeen]

Le monopole public de la santé est remis en question par votre volonté d'ouvrir en partie la santé au privé (mo-no-pole, vous comrpenez ?). Vous ne voulez pas en parler ?

Le reste de votre propos est à la hauteur de vos récents arguments. Ils ne méritent même pas un froncement de sourcil.

Nous avons déjà avancé pas mal d'arguments pour expliquer en quoi, selon nous, l'ouverture du secteur de santé au privé était une bonne chose pour le citoyen, et vous n'avez fait que répondre "non, c'est pas vrai, ça sera pire".
Donc, expliquez-nous, monsieur Callet, en quoi l'ouverture du secteur de la santé au privé serait néfaste pour la santé. En rappelant, une fois de plus, que l'on ne veut pas du monopole du privé, tandis que vous militez pour le monopole du public. Et aussi, où trouverez-vous l'argent pour financer la santé monopolisée par le public?

[Matiou Callet]

Je l'ai expliqué, rexpliqué et je vais encore le faire.

L'ouverture au privé débouchera sur les parties concernées à ce que fait toujours le privé, des ententes, des trusts, des monopoles locaux, des prestations moins bonnes, des prix pas nécessairement plus faible (j'ai déjà expliqué le "pourquoi" avant, vous n'avez qu'à relire). L'acteur public devra voler au secours à grand coups de Pluzins pour retourner une situation de monopole public ou redonner les commandes au privé.
Et puis, au-delà, j'ai déjà expliqué en quoi le privé ne peut gérer ce service qui doit être par nature non-marchand.
Et pour l'argent à trouver, je pense que vous êtes au courant de mon idée de salaire maximum. Ça rapporte un peu d'argent mine de rien.

[Vincent Valbonesi]

Mais si on vous dit qu'une autorité sera mis en place pour empêcher les trust, c'est possible. Vous avez du mal à y croire pourtant. Il n'a jamais été question de donner les commandes au privé. C'est incroyable comme nos propos sont sans cesse remis en cause, sont sans cesse déformés par des âmes malveillantes. On vous dit depuis le début de ce débat qu'il est question d'ouvrir le secteur au privé. Ça ne peut pas dire que le public va s'en aller, ça n'est pas dans notre projet politique, ni dans nos idées de pourris capitalistes les plus dégueulasses. Si 80% du secteur est public, qu'est ce que ça peut vous faire ? Par contre, si vous vous rendez compte que les frôceux qui ne cèdent pas à votre idée de foule malléable ç souhait apprécie le service marchand rendu par le privé, et bien là la part du public s’effondrera, pas par notre faute, loin de là, mais par pragmatisme du consommateur.

Ça ne rapportera rien étant donné que les gros salaires vont partir dans des pays où la liberté de l'individu n'est pas sacrifié sur l'autel du bien être collectif.

[Matiou Callet]

Une vie en noir et blanc, c'est triste M. Valbonesi. Si on ne défend pas la liberté partout, on en est un sacrifieur. Ça ressemble à du Gyllenhaal, là encore.
Le fait est que votre agence de contrôle dans un État affaiblit par vos mesures, elle ne tiendra pas. Vous risquerez de découvrir que la peur du gendarme n'existe pas dans les FMN… surtout si celui-là est complétement désarmé.

Et vous même ne répondez pas à ma question : où est l'utilité du privé ? Si j'ai bien compris, c'est juste que vous n'avez plus de sources de financement et que vous refusez (idéologiquement) d'augmenter les impôts. Ai-je bon ?