[Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
- Yevgueni Makhno
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
Justement, là où presque tout le monde pèche, c'est que la loi sur l'Education n'est pas mauvaise, mais ce sont les programmes qu'il faut "indépendantiser" de l'appareil de l'Etat.
Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
Je n'ai pas envie de rentrer dans des discussions sur la possibilité que les programmes scolaires soient influencés ou non.
Je veux parler du système scolaire. Il est trop compliquer. Et le système du BNES seul est mauvais selon moi.
Il faut un contrôle régulier des élèves. Pas un examen récapitulatif. Il faut simplifier les démarches et les rendre plus répétitives.
Oui, il faut peut être garder le BNES.
Non, on ne peut pas le garder seul.
Ces histoires de primaires (EPI, II et III) et d'élémentaire (ELI, II, III) ne devrait former qu'une seule étape. 6 années d'écoles primaires avec un contrôle régulier. 4 périodes de cours et un période d'examens toutes notées sur 20. Un total sur I00 pour les maths par exemple.
Même chose pour le collège et le lycée. Regroupons ces deux étapes en une. 6 années de secondaires avec un contrôle régulier.
Là, ça diffèrerait.
Ces 6 années divisées en 3 degrés :
- Ier degré (Iè et IIè années) : 3 périodes sur 20. 2 périodes d'examens sur 20.
- 2nd degré (IIIè et IVè années) : 3 périodes sur 20. 2 périodes d'examens sur 30.
- 3è degré (Vè et VIè années) : 3 périodes sur 20. 2 périodes d'examens pour un total de 80 (30-50).
Les deux périodes d'examens se situant à Noël et en Juin.
Je veux parler du système scolaire. Il est trop compliquer. Et le système du BNES seul est mauvais selon moi.
Il faut un contrôle régulier des élèves. Pas un examen récapitulatif. Il faut simplifier les démarches et les rendre plus répétitives.
Oui, il faut peut être garder le BNES.
Non, on ne peut pas le garder seul.
Ces histoires de primaires (EPI, II et III) et d'élémentaire (ELI, II, III) ne devrait former qu'une seule étape. 6 années d'écoles primaires avec un contrôle régulier. 4 périodes de cours et un période d'examens toutes notées sur 20. Un total sur I00 pour les maths par exemple.
Même chose pour le collège et le lycée. Regroupons ces deux étapes en une. 6 années de secondaires avec un contrôle régulier.
Là, ça diffèrerait.
Ces 6 années divisées en 3 degrés :
- Ier degré (Iè et IIè années) : 3 périodes sur 20. 2 périodes d'examens sur 20.
- 2nd degré (IIIè et IVè années) : 3 périodes sur 20. 2 périodes d'examens sur 30.
- 3è degré (Vè et VIè années) : 3 périodes sur 20. 2 périodes d'examens pour un total de 80 (30-50).
Les deux périodes d'examens se situant à Noël et en Juin.
- Vincent Valbonesi
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
Qu'est ce qu'une sanction arbitraire ?* Interdiction des sanctions arbitraires.
Dans ce cas, il faut augmenter le nombre d'heures de cours en semaine et ne pas imposer des limitations comme cela semble être votre grand plaisir.* Interdiction des cours obligatoires le samedi matin dans tous les cycles de scolarité générale.
C'est une évidence et c'est déjà le cas, vous remuez du vent.* Refus des uniformes dans les établissements publics.
Vous faites donc là un choix stratégique pour l'avenir de nos jeunes élèves. Donc un établissement qui réussit bien parce que la méthode, le climat etc est bon, vous allez lui sucrer des financements au profit des établissements qui sont à la traîne ? Quelle injustice...* Financement prioritaire des établissements en retard de résultats.
Qu'est ce qu'un professeur belge a avoir dans la constitution des programmes scolaires ? L'éducation frôceuse ne semblerait plus être aussi indépendante qu'il y a quelques temps. Chacun va pouvoir venir faire son marché et donner les bons et mauvais points.* Définition des programmes par un organisme indépendant composé pour deux tiers de professeurs frôceux et pour un tiers de professeurs étrangers francophones.
Pourquoi ? Il faut régir le droit de grève Monsieur Dominguez, pas accorder des privilèges à certains comme cela semble être le cas avec cette proposition.* Droit élargi à la cessation d'activité à des fins contestataires dans le cursus supérieur.
Pour cette idée là, je pense qu'il faut être pragmatique. L'histoire et la géographie passionnent les élèves, l'instruction civique, non. C'est un fait. Nous sommes tous passer par l'école républicaine. Donc au lieu de rendre une heure ou deux heures de cours inintéressantes, je pense plus qu'utile de laisser cette matière dans le même module que l'histoire et la géographie.* Séparation des cours d'instruction civique des cours d'histoire-géographie.
Qu'est ce qu'un groupe mixte ? Quel niveau scolaire ? Quand ? Pour qui ?* Expérimentation d'heures de cours en groupe non-mixte.
Oui, très bonne idée, emplit de rationalité. Déjà que les frôceux ne travaillent pas assez, il faut les encourager à faire grèves et à cesser leur principale activité : étudier. Comment voulez vous ensuite que les résultats que l'on espère tous arrivent...* Reconnaissance des syndicats étudiants et lycéens.
Sur le principe je suis d'accord. Mais avec quels professeurs ? Avec quel argent ?* Gratuité de l'enseignement par correspondance pour les élèves totalement ou partiellement invalides.
Cliquez ici pour visualiser la biographie officielle de Vincent Valbonesi
Ancien Président de la République
Ancien Premier ministre
Ancien Président de l'Assemblée Nationale
Ancien Ministre de l'Economie, des Finances et du Travail
Ancien Président de la République
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Ancien Président de l'Assemblée Nationale
Ancien Ministre de l'Economie, des Finances et du Travail
Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
Pour répondre à monsieur Muzzarelli
Le système actuel est très simple, 4 cycles de 3 ans, un examen terminal à la fin de chacun, sauf le premier cycle.
Le regroupement en 3 ans et non en 6 se justifie par la volonté de regrouper au mieux possible les élèves pas tranche d'âge proche pour éviter le choc "culturel" qui sépare un enfant de 11 ans d'un adolescent un peu rude de 17 ans.
Nous défendons également le système de double session pour les examens, mais nous préférons une première session aux environs du mois de mars afin de laisser aux élèves plus de temps de préparation.
Pour répondre à monsieur Valbonesi
Une sanction arbitraire est une sanction qui vise un élève qui n'a pas été pris en faute par un membre du personnel éducatif. Les punitions collectives ou visant un élève au hasard pour l'exemple ne sont pas favorables à l'apprentissage de la valeur de justice qui est un des trois grands piliers de la République, une bonne sanction est une sanction qui tombe sur la personne qui la mérite.
Nous avons fait quelques calculs sur les limitations, le rythme est tout à fait tenable, je présenterai d'ailleurs dans les semaines à venir une proposition de loi sur ce sujet en tant que représentant parlementaire si je n'accède pas à la présidence. Les limites sont faites pour profiter au mieux des périodes où un élève moyen est le plus apte à retenir et comprendre son cours.
Concernant les uniformes, j'aimerais que ce soit une évidence, mais vous pourrez constater en regardant les débats d'hier que ce choix ne fait pas l'unanimité.
Notre but n'est pas de pénaliser ceux qui réussissent mais de ne pas laisser au fond du trou ceux qui ont quelques difficultés mais de la volonté. Si on peut accorder un budget conséquent à tous, ce sera avec joie, mais il faut parfois faire des choix, et ce sont souvent les établissements en difficulté qui ont les locaux les moins aptes à accueillir l'enseignement.
La minorité d'étrangers francophones, et je souligne bien que c'est une minorité, qui seraient présents dans cet organisme nous aideront à construire un regard plus neutre sur les événements récents et à ne pas proposer un programme frôcocentré dans les matières où ce serait contre-productif.
La cessation d'activité à des fins contestataires est justement là pour mettre fin à de vraies inégalités entre établissements, certains proviseurs passent l'éponge, d'autres sanctionnent légèrement, d'autres sont à la limite d'exclure un élève car il a eu l'audace de monter à la capitale un jour de contestation. Nous devons règlementer pour revenir à l'équité, tout en montrant notre fermeté sur le refus des blocages, qu'un élève se mette en cessation pour protester, c'est un choix personnel, il se pénalise lui-même en manquant des cours et il en est conscient, mais qu'il empêche un élève qui ne partage pas sa volonté d'aller en cours ce n'est absolument pas acceptable.
Si l'instruction civique ne passionne pas les élèves, je pense que c'est plus parce que leur professeur d'histoire a un peu de temps morts à rattraper que parce qu'il ne souhaite pas la rendre intéressante. Nous avons besoin de former de bons citoyens, conscients de leurs droits et devoirs, et à ce titre le cours d'instruction civique peut être une chance très importante si on se donne les moyens.
L'expérimentation en groupe non mixte consiste à une séparation des élèves de sexe masculin et des élèves de sexe féminin durant quelques cours en groupe, tout en restant bien sur dans le même établissement. Hommes et femmes sont égaux mais différents, les garçons ont une mémoire visuelle accrue et les filles une mémoire auditive accrue, si on joue un maximum sur ces deux points durant quelques petites heures, on peut apporter le petit plus dont un élève a besoin pour être encore mieux instruit.
La reconnaissance d'organismes a pour but premier de privilégier la discussion que les "grèves" (ce terme est mal employé comme c'est du savoir et non de l'argent dont on se prive) organisées de façon anarchique, nous cherchons à ce qu'un maximum de conflits se résolve dans le calme et dans des termes satisfaisants.
Les cours à distance seront assurés par le service public en charge de l'enseignement par correspondance qui est mentionné dans la loi sur le système scolaire, le coût n'est pas abyssal (une année de lycée revient grosso modo à 100 pluzins) et la mesure n'est destinée qu'à une minorité qui aura toujours le choix de préférer suivre les circuits traditionnels (où les coûts d'adaptation au handicap sont hélas encore plus élevés).
Le système actuel est très simple, 4 cycles de 3 ans, un examen terminal à la fin de chacun, sauf le premier cycle.
Le regroupement en 3 ans et non en 6 se justifie par la volonté de regrouper au mieux possible les élèves pas tranche d'âge proche pour éviter le choc "culturel" qui sépare un enfant de 11 ans d'un adolescent un peu rude de 17 ans.
Nous défendons également le système de double session pour les examens, mais nous préférons une première session aux environs du mois de mars afin de laisser aux élèves plus de temps de préparation.
Pour répondre à monsieur Valbonesi
Une sanction arbitraire est une sanction qui vise un élève qui n'a pas été pris en faute par un membre du personnel éducatif. Les punitions collectives ou visant un élève au hasard pour l'exemple ne sont pas favorables à l'apprentissage de la valeur de justice qui est un des trois grands piliers de la République, une bonne sanction est une sanction qui tombe sur la personne qui la mérite.
Nous avons fait quelques calculs sur les limitations, le rythme est tout à fait tenable, je présenterai d'ailleurs dans les semaines à venir une proposition de loi sur ce sujet en tant que représentant parlementaire si je n'accède pas à la présidence. Les limites sont faites pour profiter au mieux des périodes où un élève moyen est le plus apte à retenir et comprendre son cours.
Concernant les uniformes, j'aimerais que ce soit une évidence, mais vous pourrez constater en regardant les débats d'hier que ce choix ne fait pas l'unanimité.
Notre but n'est pas de pénaliser ceux qui réussissent mais de ne pas laisser au fond du trou ceux qui ont quelques difficultés mais de la volonté. Si on peut accorder un budget conséquent à tous, ce sera avec joie, mais il faut parfois faire des choix, et ce sont souvent les établissements en difficulté qui ont les locaux les moins aptes à accueillir l'enseignement.
La minorité d'étrangers francophones, et je souligne bien que c'est une minorité, qui seraient présents dans cet organisme nous aideront à construire un regard plus neutre sur les événements récents et à ne pas proposer un programme frôcocentré dans les matières où ce serait contre-productif.
La cessation d'activité à des fins contestataires est justement là pour mettre fin à de vraies inégalités entre établissements, certains proviseurs passent l'éponge, d'autres sanctionnent légèrement, d'autres sont à la limite d'exclure un élève car il a eu l'audace de monter à la capitale un jour de contestation. Nous devons règlementer pour revenir à l'équité, tout en montrant notre fermeté sur le refus des blocages, qu'un élève se mette en cessation pour protester, c'est un choix personnel, il se pénalise lui-même en manquant des cours et il en est conscient, mais qu'il empêche un élève qui ne partage pas sa volonté d'aller en cours ce n'est absolument pas acceptable.
Si l'instruction civique ne passionne pas les élèves, je pense que c'est plus parce que leur professeur d'histoire a un peu de temps morts à rattraper que parce qu'il ne souhaite pas la rendre intéressante. Nous avons besoin de former de bons citoyens, conscients de leurs droits et devoirs, et à ce titre le cours d'instruction civique peut être une chance très importante si on se donne les moyens.
L'expérimentation en groupe non mixte consiste à une séparation des élèves de sexe masculin et des élèves de sexe féminin durant quelques cours en groupe, tout en restant bien sur dans le même établissement. Hommes et femmes sont égaux mais différents, les garçons ont une mémoire visuelle accrue et les filles une mémoire auditive accrue, si on joue un maximum sur ces deux points durant quelques petites heures, on peut apporter le petit plus dont un élève a besoin pour être encore mieux instruit.
La reconnaissance d'organismes a pour but premier de privilégier la discussion que les "grèves" (ce terme est mal employé comme c'est du savoir et non de l'argent dont on se prive) organisées de façon anarchique, nous cherchons à ce qu'un maximum de conflits se résolve dans le calme et dans des termes satisfaisants.
Les cours à distance seront assurés par le service public en charge de l'enseignement par correspondance qui est mentionné dans la loi sur le système scolaire, le coût n'est pas abyssal (une année de lycée revient grosso modo à 100 pluzins) et la mesure n'est destinée qu'à une minorité qui aura toujours le choix de préférer suivre les circuits traditionnels (où les coûts d'adaptation au handicap sont hélas encore plus élevés).
Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
Le choc de l'age ? Moui ca peut être négatif comme vous l'avancer.
Moi, j'en vois un positif. C'est en voyant les plus grands que les petits apprennent et c'est comme ça qu'on fonctionne, nous les Hommes, depuis longtemps.
Pour ce qui est des sessions, je suis content de votre point de vue. Ceci dit, une session à Noël permet de rendre les examens importants mais préparatoire avant ceux de juin.
En effet, si vous diviser l'année en deux pil poil, vous aurez deux sessions à égales importances. Hors les examens de noël pourrait constituer une sorte de test personnel pour chaque élève. Il lui restera alors à ajuster le tir pour arriver à un résultat en juin.
Si j'ai mal compris, expliquez moi. Ce débat peut continuer en étant constructif.
Moi, j'en vois un positif. C'est en voyant les plus grands que les petits apprennent et c'est comme ça qu'on fonctionne, nous les Hommes, depuis longtemps.
Pour ce qui est des sessions, je suis content de votre point de vue. Ceci dit, une session à Noël permet de rendre les examens importants mais préparatoire avant ceux de juin.
En effet, si vous diviser l'année en deux pil poil, vous aurez deux sessions à égales importances. Hors les examens de noël pourrait constituer une sorte de test personnel pour chaque élève. Il lui restera alors à ajuster le tir pour arriver à un résultat en juin.
Si j'ai mal compris, expliquez moi. Ce débat peut continuer en étant constructif.
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
(Je soutiens MM. Madarjeen et Valbonesi)
Une sanction punissant un élève au hasard sans le moindre motif, c'est honteux, je vous l'accorde. Mais je ne pense pas que ce soit vraiment quelque chose de répandu. En revanche, je ne vous rejoins pas sur les punitions collectives. Oui, les punitions collectives sont injustes. Mais quand un enseignant se trouve seul face à une classe qui ne le respecte pas et qui fait bloc, il est nécessaire qu'il puisse sanctionner tout le monde pour éviter que ne s'installe un climat de déni de son autorité.
Pour résumer, oui, on peut avoir à redire sur les méthodes éducatives de certains enseignants. Mais à une époque ou plus que jamais, les professeurs ont du mal à imposer leur autorité à des élèves qui ne les respectent pas toujours, je ne crois pas qu'il soit nécessaire en plus d'aller s'immiscer dans les méthodes éducatives des profs - du moment, bien sûr, qu'il n'y a pas de violence.
Sur le reste du programme, il y a quand même quelques points qui me font tiquer...
En résumé, pas vu pas pris. Attention toutefois quand vous dites "membre du personnel éducatif", je suppose que vous ne voulez pas dire qu'un élève qui en agresse un autre loin des yeux de ses professeurs restera impuni...Roberto Dominguez a écrit :Une sanction arbitraire est une sanction qui vise un élève qui n'a pas été pris en faute par un membre du personnel éducatif. Les punitions collectives ou visant un élève au hasard pour l'exemple ne sont pas favorables à l'apprentissage de la valeur de justice qui est un des trois grands piliers de la République, une bonne sanction est une sanction qui tombe sur la personne qui la mérite.
Une sanction punissant un élève au hasard sans le moindre motif, c'est honteux, je vous l'accorde. Mais je ne pense pas que ce soit vraiment quelque chose de répandu. En revanche, je ne vous rejoins pas sur les punitions collectives. Oui, les punitions collectives sont injustes. Mais quand un enseignant se trouve seul face à une classe qui ne le respecte pas et qui fait bloc, il est nécessaire qu'il puisse sanctionner tout le monde pour éviter que ne s'installe un climat de déni de son autorité.
Pour résumer, oui, on peut avoir à redire sur les méthodes éducatives de certains enseignants. Mais à une époque ou plus que jamais, les professeurs ont du mal à imposer leur autorité à des élèves qui ne les respectent pas toujours, je ne crois pas qu'il soit nécessaire en plus d'aller s'immiscer dans les méthodes éducatives des profs - du moment, bien sûr, qu'il n'y a pas de violence.
Avec le nombre d'heures que vous prévoyez déjà de diminuer, je ne sais pas où vous allez caler ces heures... Et je ne sais pas qui voudra devenir prof d'Instruction Civique !Si l'instruction civique ne passionne pas les élèves, je pense que c'est plus parce que leur professeur d'histoire a un peu de temps morts à rattraper que parce qu'il ne souhaite pas la rendre intéressante. Nous avons besoin de former de bons citoyens, conscients de leurs droits et devoirs, et à ce titre le cours d'instruction civique peut être une chance très importante si on se donne les moyens.

Même remarque : Vous réduisez les heures, vous augmentez le nombre de matières. Cherchez l'erreur.* Apprentissage de la philosophie tout le long du lycée pour les filières à vocation littéraire, sur les deux dernières années pour les autres filières.
Je suis d'accord, c'est à tester.L'expérimentation en groupe non mixte consiste à une séparation des élèves de sexe masculin et des élèves de sexe féminin durant quelques cours en groupe, tout en restant bien sur dans le même établissement. Hommes et femmes sont égaux mais différents, les garçons ont une mémoire visuelle accrue et les filles une mémoire auditive accrue, si on joue un maximum sur ces deux points durant quelques petites heures, on peut apporter le petit plus dont un élève a besoin pour être encore mieux instruit.
Sur le reste du programme, il y a quand même quelques points qui me font tiquer...
Ça signifie que l'Etat ne reconnait plus les langues régionales ? Si ce n'est pas ça, je ne vois pas la différence avec le texte actuel. Si c'est ça, alors c'est ridicule et honteux pour notre patrimoine.* Affirmation du français comme seule langue officielle de la République.
J'ai toujours eu du mal avec ce concept de mettre en place quelqu'un d'indépendant... Qui nommerait cette autorité ? Vous, M. Dominguez ? Je ne doute pas que l'on puisse faire confiance en l'objectivité de quelqu'un d'aussi intègre que vous, hein, mais bon... Je ne serais quand même pas très rassuré pour la qualité de nos programmes. Quelle légitimité aurait cette autorité à décider ce qui peut être diffusé ou non ? Selon quels critères ? Ce genre de mesure est la porte ouverte à toutes les dérives.* Mise en place d'une autorité indépendante de contrôle de l'audiovisuel, chargée de délivrer les autorisations d'émission aux chaines de télévision et aux stations de radio et de désigner les dirigeants des chaines de télévision publiques.
Mais que l'on laisse les chaînes tranquilles ! Des quotas de ce genre existent déjà, n'est-ce pas suffisant ? Si vous voulez plus de musique francophone à la radio, formez un groupe ("The Leftys", je vous vois déjà sur l'affiche, à la batterie avec une belle chemise rouge) et pondez-nous des chansons géniales, que les radios aient envie de les diffuser ! Même remarque pour les programmes TV, à votre caméscope. Vous feriez un tabac avec une émission humoristique.* Renforcement des quotas de musique francophone à la radio
* Renforcement des quotas de programmes produits en Frôce à la télévision
Belle déclaration d'intention. Comment ?* Création d'un dispositif facilitant l'accès à la culture pour les jeunes de 16 à 25 ans.
Ça m'étonnerait qu'ils veuillent bien, mais comme vous voulez. ^^* Accompagnement des salles de cinéma d'art et d'essai vers le numérique.
Je suis d'accord, les cours le samedi matin, c'est quelque chose de très mauvais, notamment pour les enfants de parents séparés. Mais, vous qui êtes un partisan de l'égalitarisme exacerbé (et je m'étonne de voir un tel point dans votre programme, à croire que vous ne rangez votre obsession de l'équité que quand elle est nécessaire), vous trouvez ça normal de cantonner ces heures aux options facultatives ? On pourrait discuter de l'injustice ou non de ceci, mais avec une telle mesure, vous tuez tout simplement les options facultatives. Si le prix à payer pour apprendre le grec est de passer deux heures par semaine en plus dans son établissement, il n'y a pas de problème. Mais si vous commencez à cantonner les cours d'options facultatives au samedi matin, comme c'est le cas avec cette proposition, le nombre d'élèves se risquant à prendre ces options, en connaissance de l'emploi du temps qu'ils s'engagent ainsi à avoir, va chuter considérablement, jusqu'au jour où plus personne ne le fera. Et qui peut les blâmer de vouloir pouvoir dormir le matin un jour de plus par semaine ? Vous qui tenez tant à voir les élèves apprendre la philosophie dès le berceau, je m'étonne que vous vous apprêtiez à tuer les options facultatives - qui déjà tendent à disparaître, mais bon, j'aurais apprécié qu'elles survivent encore quelques années.* Interdiction des cours obligatoires le samedi matin dans tous les cycles de scolarité générale.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
Ne soyons pas rigoristes avec la définition, si des éléments raisonnables font penser au professeur qu'un élève a commis une entorse au règlement de l'école, il peut bien sur le sanctionner sans qu'il y ait "flagrant délit" pour emprunter un terme judiciaire, le but est qu'une sanction tombe sur celui qui la mérite et pas un autre. Chacun comprend mieux une sanction méritée qu'une injustice pour des raisons évidentes.
La sanction au hasard n'est plus très répandue, et c'est tant mieux, je préfère voir les bonnes idées en chemin que de remplir mon programme mais deux précautions valent toujours mieux qu'une seule. Les sanctions collectives n'ont pas d'autre utilité que montrer aux fauteurs de trouble qu'ils ont triomphé et que tous les élèves sont assimilés à leur bêtise et à démoraliser ceux qui n'ont mérité aucune sanction, en étant ferme mais juste, en appliquant les règles tout en montrant de la compréhension on gagne bien plus qu'avec l'autoritarisme regretté par certains ou avec des abus de gentillesse.
A ce titre je n'en ai pas encore parlé avec les camarades, et c'est pourquoi ce point est absent du programme, mais je propose que l'on remette en place les notes portant sur le comportement général, ce serait une bonne occasion pour un bon élève d'être encore plus récompensé et pour pousser un élève moyen à se tenir correctement pour obtenir un peu de reconnaissance.
Le nombre d'heures ne diminue pas comparativement à l'heure actuelle, la limitation ne s'impose qu'aux cours obligatoires ne l'oublions pas, c'est simplement un garde-fou contre une inflation inconsidérée, on pourrait très légèrement l'augmenter si on abandonnait la sale manie du travail à la maison mais il faudrait bien plus de trois mois pour l'oublier, et il est question d'une heure d'instruction civique par semaine et pas à tous les niveaux, donc je pense que l'objectif reste réalisable. Concernant les professeurs, pour l'heure un autre professeur d'histoire-géographie que le titulaire de la classe fera l'affaire.
Concernant votre inquiétude sur les langues, il faut un symbole d'unité nationale contre les tentations régionalistes, et la langue française est un symbole ne virons pas dans un cirque à l'espagnole avec sa multitude de langues régionales ou dans un conflit à la belge. La différence avec le texte actuel est plus que réduite, il s'agit simplement de refuser les affichages "bilingues" que pourraient demander les régionalistes, une mesure de précaution donc. Cependant, le patrimoine régional ne doit pas disparaitre, et tout élève qui souhaite apprendre sa langue et l'avoir comme option aux diplômes nationaux d'enseignement général doit avoir ce droit inaliénable.
Je pense que la Cour Suprême serait bien plus compétente que moi pour nommer une autorité indépendante, au vu du devoir d'indépendance de la justice. Mais quoi qu'il en soit un débat citoyen devra avoir lieu si un Gouvernement quel qu'il soit adopte cette proposition ou s'en inspire, c'est la règle. Le système actuel est régi par une commission parlementaire, difficile de faire plus partisan et au vu des liens de certaines personnalités politiques avec les médias, ceci pourrait constituer un conflit d'intérêts grave.
Concernant la diffusion, il existe à l'heure actuelle un texte équilibré, tant qu'une chaine respecte le cahier des charges et la loi je ne vois aucune raison de l'empêcher de diffuser, mais la commission indépendante se doit de surveiller les écarts et de désigner les chaines de la TNF.
Concernant les quotas, il ne faut pas oublier que chaque chaine a une logique commerciale, si la musique américaine fait plus vendre que la notre, les chaines ne cesseront de diffuser de la musique américaine, or il faut consolider notre patrimoine culturel pour renforcer notre image à l'international. Certains pays renoncent, je veux que nous n'en fassions pas partie. Je tiens quand même à signaler que les quotas ne seront pas exagérés mais juste légèrement renforcés.
Le programme culturel était un peu incomplet pour aller au général, voici quelques détails supplémentaires prévus par le membre du bureau national chargé de la culture comme vous semblez les demander :
La sanction au hasard n'est plus très répandue, et c'est tant mieux, je préfère voir les bonnes idées en chemin que de remplir mon programme mais deux précautions valent toujours mieux qu'une seule. Les sanctions collectives n'ont pas d'autre utilité que montrer aux fauteurs de trouble qu'ils ont triomphé et que tous les élèves sont assimilés à leur bêtise et à démoraliser ceux qui n'ont mérité aucune sanction, en étant ferme mais juste, en appliquant les règles tout en montrant de la compréhension on gagne bien plus qu'avec l'autoritarisme regretté par certains ou avec des abus de gentillesse.
A ce titre je n'en ai pas encore parlé avec les camarades, et c'est pourquoi ce point est absent du programme, mais je propose que l'on remette en place les notes portant sur le comportement général, ce serait une bonne occasion pour un bon élève d'être encore plus récompensé et pour pousser un élève moyen à se tenir correctement pour obtenir un peu de reconnaissance.
Le nombre d'heures ne diminue pas comparativement à l'heure actuelle, la limitation ne s'impose qu'aux cours obligatoires ne l'oublions pas, c'est simplement un garde-fou contre une inflation inconsidérée, on pourrait très légèrement l'augmenter si on abandonnait la sale manie du travail à la maison mais il faudrait bien plus de trois mois pour l'oublier, et il est question d'une heure d'instruction civique par semaine et pas à tous les niveaux, donc je pense que l'objectif reste réalisable. Concernant les professeurs, pour l'heure un autre professeur d'histoire-géographie que le titulaire de la classe fera l'affaire.
Concernant votre inquiétude sur les langues, il faut un symbole d'unité nationale contre les tentations régionalistes, et la langue française est un symbole ne virons pas dans un cirque à l'espagnole avec sa multitude de langues régionales ou dans un conflit à la belge. La différence avec le texte actuel est plus que réduite, il s'agit simplement de refuser les affichages "bilingues" que pourraient demander les régionalistes, une mesure de précaution donc. Cependant, le patrimoine régional ne doit pas disparaitre, et tout élève qui souhaite apprendre sa langue et l'avoir comme option aux diplômes nationaux d'enseignement général doit avoir ce droit inaliénable.
Je pense que la Cour Suprême serait bien plus compétente que moi pour nommer une autorité indépendante, au vu du devoir d'indépendance de la justice. Mais quoi qu'il en soit un débat citoyen devra avoir lieu si un Gouvernement quel qu'il soit adopte cette proposition ou s'en inspire, c'est la règle. Le système actuel est régi par une commission parlementaire, difficile de faire plus partisan et au vu des liens de certaines personnalités politiques avec les médias, ceci pourrait constituer un conflit d'intérêts grave.
Concernant la diffusion, il existe à l'heure actuelle un texte équilibré, tant qu'une chaine respecte le cahier des charges et la loi je ne vois aucune raison de l'empêcher de diffuser, mais la commission indépendante se doit de surveiller les écarts et de désigner les chaines de la TNF.
Concernant les quotas, il ne faut pas oublier que chaque chaine a une logique commerciale, si la musique américaine fait plus vendre que la notre, les chaines ne cesseront de diffuser de la musique américaine, or il faut consolider notre patrimoine culturel pour renforcer notre image à l'international. Certains pays renoncent, je veux que nous n'en fassions pas partie. Je tiens quand même à signaler que les quotas ne seront pas exagérés mais juste légèrement renforcés.
Le programme culturel était un peu incomplet pour aller au général, voici quelques détails supplémentaires prévus par le membre du bureau national chargé de la culture comme vous semblez les demander :
Tout le monde fait des erreurs et il faudrait en effet peut être que je modifie un peu la "copie" pour les options facultatives en autorisant un débordement sur la journée en semaine, si les parents semblent réticents au samedi, qui peut rester une possibilité aux niveaux les plus avancés. Mais je suis encore loin d'être élu à la présidence, même si passer directement par initiative parlementaire pourrait se concrétiser si le prochain ministre ne se préoccupe pas de ce dossier des horaires.- Accompagnement des salles de cinéma d'art et d'essai vers le numérique.
Bientôt les films physiques (35mm) auront disparu et on sera passé au tout numérique. Les salles d'art et d'essai ont déjà du mal à offrir une diversité suffisante à leur public face aux grands groupes nationaux. Avec l'évolution au numérique, qui nécessite un certain coût pour adapter les cabines de projection et le matériel, les cinémas indépendants risquent de fermer leur porte, ce qui serait un drame pour la diversité culturelle du pays.
- Audit sur les structures éducatives artistiques existantes en Frôce (conservatoire, opéra, ...).
Suivant ce qui existe, le but serait de tendre vers une structure d'enseignement publique par région (conservatoire des arts et lettres) dispensant des bourses d'études & bourses à la création pour les jeunes.
- Création d'un dispositif facilitant l'accès à la culture pour les jeunes de 16 à 25 ans.
Attribution d'une carte gratuite sur demande (lycéens, apprentis, jeunes en formation spécifique ou en structure d'accompagnement aux handicapés, ...) permettant une réduction sur les divers domaines culturels:
* un certain nombre de places de cinéma art et essai
* réduction sur l'achat de places de spectacle vivant (festival, théâtre, danse, ...)
* gratuité d'accès à certains musées (je ne me souviens plus sir les musées sont déjà gratuits pour la jeuness).
* réduction sur l'achat de livres
- Favoriser le développement des échanges entre équipes artistiques et établissements hospitaliers.
Création d'une aide financière pour les projets artistiques qui feront la promesse d'effectuer une représentation au minimum dans un établissement hospitalier publique de Frôce.
- Vincent Valbonesi
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
L'injustice forme un être humain M. Dominguez, elle ne renforce et le rend meilleur dans le cas de l'Ecole. Ensuite, sauf explications psychologiques incongrues, je ne vois pas en quoi une punition que subira un enfant de 6 ans parce que l'instituteur s'est trompé avec le voisin de gauche qui est l'auteur du jet de boulette au tableau, va perturber l'individu et faire de lui dans 10 ans un rebelle de la société. Il faut graduer les mesures...Roberto Dominguez a écrit :Une sanction arbitraire est une sanction qui vise un élève qui n'a pas été pris en faute par un membre du personnel éducatif. Les punitions collectives ou visant un élève au hasard pour l'exemple ne sont pas favorables à l'apprentissage de la valeur de justice qui est un des trois grands piliers de la République, une bonne sanction est une sanction qui tombe sur la personne qui la mérite.
Je ne vois pas le rapport avec la législation actuellement en vigueur. Il n'y a pas de contestations possibles, l'uniforme est proscrit. Pour prendre un autre exemple, la peine de mort est constitutionnellement interdire en Frôce, pourtant, la LP souhaite la remettre en place, est ce une raison pour encore légiférer ? Donc épargnez nous les dispositions législatives inutiles.Roberto Dominguez a écrit :Concernant les uniformes, j'aimerais que ce soit une évidence, mais vous pourrez constater en regardant les débats d'hier que ce choix ne fait pas l'unanimité.
Je reste persuader que les frôceux n'ont pas besoin de l'avis des autres pays pour constituer leur propre programme scolaire. Si la société frôceuse actuelle n'a pas le regard qu'elle devrait avoir sur certains évènements récents de notre histoire, c'est qu'elle n'est pas en l'état d'assumer son passé. Sans savoir d'où l'on vient, on ne peut construire un futur sain et solide. L’initiative doit venir de notre pays. C'est à vous, à moi, aux frôceux de mettre sur des livres notre histoire, pas aux pays étrangers.Roberto Dominguez a écrit :La minorité d'étrangers francophones, et je souligne bien que c'est une minorité, qui seraient présents dans cet organisme nous aideront à construire un regard plus neutre sur les événements récents et à ne pas proposer un programme frôcocentré dans les matières où ce serait contre-productif.
J'étais prêt à vous suivre sur le début de votre propos mais je ne vous suis plus du tout là. Pourquoi vouloir structurer les réseaux d'étudiants ayant tendance à apprécier la grève si c'est pour éviter les blocages ? Je ne vois pas la cohérence.Roberto Dominguez a écrit :La cessation d'activité à des fins contestataires est justement là pour mettre fin à de vraies inégalités entre établissements, certains proviseurs passent l'éponge, d'autres sanctionnent légèrement, d'autres sont à la limite d'exclure un élève car il a eu l'audace de monter à la capitale un jour de contestation. Nous devons règlementer pour revenir à l'équité, tout en montrant notre fermeté sur le refus des blocages, qu'un élève se mette en cessation pour protester, c'est un choix personnel, il se pénalise lui-même en manquant des cours et il en est conscient, mais qu'il empêche un élève qui ne partage pas sa volonté d'aller en cours ce n'est absolument pas acceptable.
Cela demandera des moyens et des heures supplémentaires pour un résultat qui, on le sait, ne sera pas bon. Une telle matière n'est pas intéressante, c'est malheureux mais c'est la vérité.Roberto Dominguez a écrit :Si l'instruction civique ne passionne pas les élèves, je pense que c'est plus parce que leur professeur d'histoire a un peu de temps morts à rattraper que parce qu'il ne souhaite pas la rendre intéressante. Nous avons besoin de former de bons citoyens, conscients de leurs droits et devoirs, et à ce titre le cours d'instruction civique peut être une chance très importante si on se donne les moyens.
Des hommes et des femmes se sont battus durant des siècles et en le payant de leur vie, pour la mixité et vous voulez remettre en cause cela ? Affligeant.Roberto Dominguez a écrit :L'expérimentation en groupe non mixte consiste à une séparation des élèves de sexe masculin et des élèves de sexe féminin durant quelques cours en groupe, tout en restant bien sur dans le même établissement. Hommes et femmes sont égaux mais différents, les garçons ont une mémoire visuelle accrue et les filles une mémoire auditive accrue, si on joue un maximum sur ces deux points durant quelques petites heures, on peut apporter le petit plus dont un élève a besoin pour être encore mieux instruit.
C'est votre opinion, c'est respectable vous êtes de gauche. Pour ma part, il est évident qu'en structurant ces "réseaux", il y aura encore bien plus de conflits étant donné qu'ils seront structurés, enfin si votre volonté c'est de faire des jeunes des futurs grévistes, c'est votre choix.Roberto Dominguez a écrit :La reconnaissance d'organismes a pour but premier de privilégier la discussion que les "grèves" (ce terme est mal employé comme c'est du savoir et non de l'argent dont on se prive) organisées de façon anarchique, nous cherchons à ce qu'un maximum de conflits se résolve dans le calme et dans des termes satisfaisants.
100 pluzins ? Y a t il eu une dévaluation de notre monnaie pour un coût si bas ? En sachant que le salaire horaire médian est de 8 pluzins, les 100 pluzins, c'est tous les trois jours pour le professeur non ? Je signale tout de même qu'il ne faudrait pas trop encourager ce genre de mesure afin de ne pas exclure les enfants ayant un handicap du système scolaire, et plus généralement de la société. Vivre le handicap ne doit pas être un fardeau. Je préfère voir l'Etat investir dans l'adaptation des établissements scolaires plutôt que de laisser ces enfants seuls ou "entre eux". Il faut intégrer les enfants ayant un handicap au plus vite, pour plusieurs raisons, dont une évidente, pour éviter le sentiment de rejet ou l'impression du regard sur soi qui n'apporte en général rien de positif pour l'enfant, surtout à cet âge là.Roberto Dominguez a écrit :Les cours à distance seront assurés par le service public en charge de l'enseignement par correspondance qui est mentionné dans la loi sur le système scolaire, le coût n'est pas abyssal (une année de lycée revient grosso modo à 100 pluzins) et la mesure n'est destinée qu'à une minorité qui aura toujours le choix de préférer suivre les circuits traditionnels (où les coûts d'adaptation au handicap sont hélas encore plus élevés).
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- Mays Madarjeen
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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
Personnellement, cela me choque que l'on veuille absolument "combattre" les langues régionales, qui seraient soudainement le symbole d'un régionalisme acharné, alors que ces langues-là ont toujours existé et que jusqu'à présent, aucune région n'a demandé son indépendance.Concernant votre inquiétude sur les langues, il faut un symbole d'unité nationale contre les tentations régionalistes, et la langue française est un symbole ne virons pas dans un cirque à l'espagnole avec sa multitude de langues régionales ou dans un conflit à la belge. La différence avec le texte actuel est plus que réduite, il s'agit simplement de refuser les affichages "bilingues" que pourraient demander les régionalistes, une mesure de précaution donc. Cependant, le patrimoine régional ne doit pas disparaitre, et tout élève qui souhaite apprendre sa langue et l'avoir comme option aux diplômes nationaux d'enseignement général doit avoir ce droit inaliénable.
Évidemment que la langue de la République est le français, que les textes sont rédigés en français. Mais là, vous voulez combattre un fait qui n'existe même pas : vous voulez combattre le régionalisme alors qu'il n'existe pas en Frôce. Vous voulez insulter tous ces Frôceux qui sont attachés à leur région, dans l'hypothèse un peu folle où soudainement, ils voudraient se distinguer du reste de la Frôce sous prétexte qu'ils parlent une autre langue en plus du français.
Personnellement, je suis agrumien et je parle très bien la langue de ma région, et pourtant, je vous mets au défi de me soupçonner de ne pas être aussi frôceux que vous-même.
Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Education
Il n'y a guère besoin de fréquenter d'écoles pour connaitre l'injustice, on la rencontre au coin de la rue ou parfois même à la maison. Le but de l'école est de donner un bon exemple à ses élèves et non d'ériger les imperfections de la société en modèle, je ne prétends pas que supprimer ce type de punitions effacera l'injustice en Frôce, mais cette suppression rapprochera l'école de son rôle de modèle et de vecteur des valeurs de la République.
Ce n'est pas parce qu'une avancée est déjà en place que nous devons relâcher notre vigilance, surtout quand les partis qui préconisent sa suppression pèsent lourd dans la balance électorale. Un programme est là pour montrer ce qu'on veut changer, mais aussi ce qui est menacé et que l'on veut préserver.
L'avis sur les programmes n'est pas demandé à des pays mais à des individus francophones étrangers, c''est une profonde nuance, le recul est une nécessité au vu de la période proche à étudier, la voix principale restant aux enseignants frôceux, cette mesure est une consultation et non une soumission.
A l'heure actuelle, la plupart des "grèves" (je n'aime pas ce terme) de lycéens ou étudiants se font sous la forme de blocage, en empêchant tout le monde d'aller en cours, la direction de l'établissement ne pourra pas sanctionner qui que ce soit. Le but de cette structuration est d'offrir une liberté supplémentaire à tous, ceux qui participeront aux mouvements pourront éviter les représailles, ceux qui n'y participent pas retrouveront pleinement leur liberté d'étudier. Il n'y a aucun perdant dans cette affaire, et ça ne coûtera pas grand chose.
Si l'expérimentation ne porte que sur quelques heures et non des classes entières, c'est bien parce qu'il ne faut pas revenir en arrière sur les points positifs de la mixité, mieux se comprendre, c'est un atout important dans une société moderne. Mais ces quelques heures de séparation permettront de mettre en avant des qualités naturelles et de rendre l'enseignement plus intéressant et plus performant pour un nombre important d'élèves, sans remettre en cause la vingtaine d'heures restantes et la mixité dans les lieux de vie scolaire.
Je vous garantis que c'est le vrai tarif, j'ai moi même été étonné en m'adressant aux services compétents il y a de cela quelques mois. L'enseignement par correspondance, ce n'est pas la même chose que des cours de soutien, le travail se fait globalement par le livre, avec possibilité de contacter le professeur chargé des corrections pour la matière en question par courriel ou par courrier classique, ce n'est probablement pas aussi enrichissant pour l'élève, j'en conviens. Mais dans certaines situations de handicap, l'élève et ses parents pourraient y trouver largement leur compte. C'est préférable d'aider à une intégration classique, mais dans certains cas douloureux, je pense qu'il serait élégant de faire ce geste envers les parents.
Concernant la remarque de monsieur Madarjeen, il n'est pas question de combattre les langues régionales, sinon nous les exclurions du programme des diplômes et nous ne rendrions pas le droit à étudier sa langue régionale comme étant inaliénable.
Le régionalisme est encore peu développé, mais ce n'est pas une raison pour provoquer sa flambée par inaction des pouvoirs publics. Sauvegarder le patrimoine et la culture de nos régions, oui. Diviser le peuple frôceux, c'est inacceptable.
Je vous félicite pour votre faculté à maitriser les langues, personnellement à part le français et le castillan c'est un peu le désert voyez-vous. La langue régionale agrumienne en soit ne met pas en danger la République, je suis très satisfait que les jeunes agrumiens cherchent à la maitriser, mais ça m'amuserait moins de voir des personnes réclamer un double affichage, il ne doit pas avoir lieu car la langue de la République est le français.
Ce n'est pas parce qu'une avancée est déjà en place que nous devons relâcher notre vigilance, surtout quand les partis qui préconisent sa suppression pèsent lourd dans la balance électorale. Un programme est là pour montrer ce qu'on veut changer, mais aussi ce qui est menacé et que l'on veut préserver.
L'avis sur les programmes n'est pas demandé à des pays mais à des individus francophones étrangers, c''est une profonde nuance, le recul est une nécessité au vu de la période proche à étudier, la voix principale restant aux enseignants frôceux, cette mesure est une consultation et non une soumission.
A l'heure actuelle, la plupart des "grèves" (je n'aime pas ce terme) de lycéens ou étudiants se font sous la forme de blocage, en empêchant tout le monde d'aller en cours, la direction de l'établissement ne pourra pas sanctionner qui que ce soit. Le but de cette structuration est d'offrir une liberté supplémentaire à tous, ceux qui participeront aux mouvements pourront éviter les représailles, ceux qui n'y participent pas retrouveront pleinement leur liberté d'étudier. Il n'y a aucun perdant dans cette affaire, et ça ne coûtera pas grand chose.
Si l'expérimentation ne porte que sur quelques heures et non des classes entières, c'est bien parce qu'il ne faut pas revenir en arrière sur les points positifs de la mixité, mieux se comprendre, c'est un atout important dans une société moderne. Mais ces quelques heures de séparation permettront de mettre en avant des qualités naturelles et de rendre l'enseignement plus intéressant et plus performant pour un nombre important d'élèves, sans remettre en cause la vingtaine d'heures restantes et la mixité dans les lieux de vie scolaire.
Je vous garantis que c'est le vrai tarif, j'ai moi même été étonné en m'adressant aux services compétents il y a de cela quelques mois. L'enseignement par correspondance, ce n'est pas la même chose que des cours de soutien, le travail se fait globalement par le livre, avec possibilité de contacter le professeur chargé des corrections pour la matière en question par courriel ou par courrier classique, ce n'est probablement pas aussi enrichissant pour l'élève, j'en conviens. Mais dans certaines situations de handicap, l'élève et ses parents pourraient y trouver largement leur compte. C'est préférable d'aider à une intégration classique, mais dans certains cas douloureux, je pense qu'il serait élégant de faire ce geste envers les parents.
Concernant la remarque de monsieur Madarjeen, il n'est pas question de combattre les langues régionales, sinon nous les exclurions du programme des diplômes et nous ne rendrions pas le droit à étudier sa langue régionale comme étant inaliénable.
Le régionalisme est encore peu développé, mais ce n'est pas une raison pour provoquer sa flambée par inaction des pouvoirs publics. Sauvegarder le patrimoine et la culture de nos régions, oui. Diviser le peuple frôceux, c'est inacceptable.
Je vous félicite pour votre faculté à maitriser les langues, personnellement à part le français et le castillan c'est un peu le désert voyez-vous. La langue régionale agrumienne en soit ne met pas en danger la République, je suis très satisfait que les jeunes agrumiens cherchent à la maitriser, mais ça m'amuserait moins de voir des personnes réclamer un double affichage, il ne doit pas avoir lieu car la langue de la République est le français.