Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

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Mays Madarjeen
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Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

Message par Mays Madarjeen »

Article 9. - Le Président de la République est élu pour un mandat de trois mois au suffrage universel direct, lors d'un scrutin majoritaire uninominal à deux tours (sous réserve de l‘application du dernier alinéa de l‘annexe 1 en cas d‘élection du Président au premier tour de scrutin). Les candidats à l'élection présidentielle doivent respecter les conditions d'éligibilité, ainsi que les spécificités électorales détaillées dans le code électoral en vigueur. Nul ne peut être élu à la présidence de la République à plus de deux reprises consécutives.
Le scrutin à deux tours doit être supprimé au profit du vote alternatif, suite au référendum qui a eu lieu sur ce sujet.
Pour ce qui est de la limite du nombre de mandats, il serait peut-être judicieux de préciser si l'on vise le joueur (HRP) ou le personnage (RP). Je propose qu'il soit interdit pour un même joueur de faire plus de deux mandats consécutifs, mais que par contre, un personnage ne puisse faire plus de deux mandats tout court.
Article 14. – En cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement constaté, les fonctions du Président de la République sont exercées par le Premier ministre jusqu'à l'élection d'un nouveau président lors d'un scrutin anticipé. Le dépôt de candidatures débutera au plus tard 9 jours après le début de la vacance de la présidence.
Je suis du genre très prévoyant, donc je propose que l'on prévoit également une procédure dans le cas où il y aurait une vacance du poste de Premier ministre, voire même du gouvernement au moment où la vacance de la présidence est constatée. En gros, qu'on prévoit carrément une ordre protocolaire pour assurer l'intérim, juste histoire qu'on ne se retrouve pas à être complètement bloqués à un moment où un autre, même si ce n'est pas pour longtemps.
J'hésite entre un ordre protocolaire qui ferait la liste de tous les acteurs des pouvoirs exécutif et législatif (ministres, puis président de l'AN, puis députés...), ou tout simplement qu'on refile le bébé aux Maîtres du Jeu dès que le Premier ministre ne peut assurer l'intérim.
Article 20. - Le Président de la République peut dissoudre l’Assemblée Nationale après consultation du Premier ministre. Cependant aucune dissolution n’est possible entre le 14 juillet et le 25 août pour éviter toute élection pendant les vacances d’été. Les élections générales ont lieu le second samedi suivant la dissolution. L'Assemblée Nationale peut continuer de siéger durant cette période mais elle ne peut ni adopter de motion de censure ni enclencher de procédure d'empêchement. Ce droit de dissolution est suspendu dès lors que l'Assemblée Nationale a engagé une motion de censure ou une procédure d'empêchement à l'encontre de l'exécutif, antérieure à la décision de dissoudre. Il ne pourra être procédé qu'à une dissolution par mois.
Plutôt que de n'autoriser qu'une dissolution par mois, je préfèrerais dire qu'il ne peut y avoir qu'une élection législative par mois. Ça empêche ainsi un président de dissoudre juste après une élection législative régulière.
Article 21. - Le Président de la République détermine et conduit la politique de la nation.
Article 28. - Le Gouvernement conduit la politique de la Nation en collaboration avec le Président de la République. Il est responsable devant l'Assemblée Nationale.
Ces deux articles sont contradictoires, il faut désigner lequel des deux détermine et conduit la politique de la nation. À mon avis, ça ne peut pas être une tâche partagée.
Article 24. - Le Président ne peut faire l'objet d'une poursuite judiciaire lors de la durée de son mandat. Par souci d'équité, il ne peut engager aucun poursuite judiciaire. Les plaintes déposées à son encontre ou par lui-même seront traitées à la fin de son mandat, selon la procédure normale. Les deux alinéas précédents peuvent être suspendus par le renoncement du Président à son immunité partielle par lettre à la Cour Suprême. En cas d'abus de pouvoir, la Cour Suprême peut décider à l'unanimité des votants sur une période de 48 heures de priver le Président de son immunité partielle. En cas de manquement à la loi d'extrême gravité, une procédure de destitution conforme à l'article 12 sera enclenchée.
On devrait ajouter que le délai de prescription est gelé le temps du mandat.
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Stefano Peruzzi
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Re: Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

Message par Stefano Peruzzi »

Plutôt que de n'autoriser qu'une dissolution par mois, je préfèrerais dire qu'il ne peut y avoir qu'une élection législative par mois. Ça empêche ainsi un président de dissoudre juste après une élection législative régulière.
Il faudrait préciser la notion de mois, par exemple s'il y a une élection le 22 mars :

- On peut en convoquer une autre dès le 1er avril comme on a changé de mois
- Ou il faut attendre le 22 avril.

Bien entendu la 2e solution a ma préférence.
J'hésite entre un ordre protocolaire qui ferait la liste de tous les acteurs des pouvoirs exécutif et législatif (ministres, puis président de l'AN, puis députés...), ou tout simplement qu'on refile le bébé aux Maîtres du Jeu dès que le Premier ministre ne peut assurer l'intérim.
Je propose un ordre assez limité, s'il est épuisé le "bébé" ira aux MJ. Par exemple :

- Président
- Premier ministre
- Président de l'AN
- Vice-premier ministre
- Président de la CS
- Vice-président de l'AN

Je propose également que le poste de Vice-premier ministre soit institutionnalisé en tant que remplaçant du Premier ministre pour prévenir toute vacance à la tête du gouvernement et que le PM dispose du droit de promulguer en cas de demande du Président de la République pour cause d'absence temporaire. Auquel cas la contresignature devrait être assurée par le Vice-premier ministre.
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Vincent Valbonesi
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Re: Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

Message par Vincent Valbonesi »

Pour moi, le Premier ministre n'est pas élu, il n'a donc aucune légitimité pour hériter du pouvoir, même si ça n'est que pour un laps de temps connus. Le Président de la CS n'a aucun rôle politique à tenir. Ça serait un profond mélange des genres que de tolérer le Président de la plus haute instance judiciaire.

Je propose :
- Président
- Président de l'AN
- Vice-Président de l'AN
- MJ

Pour ce qui est de la dissolution, j'estime que l'on devrait permettre au Président de la République à 1 dissolution tout au long de son mandat, avec 1 mois d'écart avec la précédente élection législative ou précédente dissolution.
Cliquez ici pour visualiser la biographie officielle de Vincent Valbonesi

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Chace Gyllenhaal

Re: Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

Message par Chace Gyllenhaal »

Je partage le point de vue de Vincent sur la constitution de l'ordre protocolaire pour assurer l'intérim. Le Premier minsitre et le Président de la CS n'y ont pas leur place.

De plus, comme je l'ai déjà exprimé par le passé, je pense que l'Assemblée Nationale ne devrait pas pouvoir être dissout par le Président de la République. Dans cette même logique, l' Assemblée Nationale ne devrait pas avoir la possibilité de renverser le Gouvernement. Question d'équilibre et d'une stricte séparation des pouvoirs.

Enfin, je pense que le Gouvernement devrait être sous l’autorité du Président de la République, élu au suffrage universel. Comprenez par là, plus de Premier minsitre ou même de Vice-Premier minsitre. Une bonne fois pour toute, ce sera l'occasion de trancher avec l'ambiguïté actuelle d'un régime ni présidentiel, ni parlementaire. Une vraie séparation des pouvoirs entre l'exécutif et le corps législatif passe par là.
Sam Meade

Re: Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

Message par Sam Meade »

Le premier Ministre n'a plus aucune utilité comme l'a souligné Chace.
Morgane Adelie

Re: Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

Message par Morgane Adelie »

Si l'on veut suivre la logique de non-nomination dans l'ordre protocolaire, alors il faut également supprimer le VP de l'AN.
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Vincent Valbonesi
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Re: Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

Message par Vincent Valbonesi »

Non, le VP de l'AN est élu par ses électeur, il tire sa légitimité du peuple.
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Morgane Adelie

Re: Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

Message par Morgane Adelie »

J'avoue ne pas être au courant des moindres détails du fonctionnement de l'AN. Mais il me semblait que le VPN de l'AN était nommé par le Président de l'AN. Je me trompe ?
Dans ce cas la, il est certes élu pour être représentant parlementaire mais pour la "marche" qui lui permettrait d'accéder à la responsabilité effective (à savoir le rang de VPN) il est nommé. Contrairement à tous les autres qui sont bel et bien élus. Le président de l'AN est élu pour être représentant puis élu pour être président. Le Président de la République est élu directement. Les MJ sont élus.

Si je me trompe, merci de me rectifier.
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Vincent Valbonesi
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Re: Modernisation de la Constitution - Pouvoir exécutif

Message par Vincent Valbonesi »

Oui je ne dis pas le contraire, il est nommé VP, mais il n'est pas choisi parmi la société civile, c'est un élu de la République. Après, sa présence n'est pas essentielle, mais elle est pour moi légitime. Nous n'avons pas de chambre haute.
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