
Salle de Presse
Re: Salle de Presse
Le vote de confiance du gouvernement Valmont II approchant j'ai décidé de vous communiquer officiellement ma feuille de route:
Ministère de l'Intérieur :
1) - Réforme de la police régionale afin de créer une police de proximité chargée de renforcer le lien social avec les quartiers et la population au niveau local. Il faut prévoir un volet de formation des policiers aux rapports sociaux et la gestion des tensions pas la voie du dialogue.
2) - Réforme des dispositions d'enregistrement des empreintes génétiques (abrogation du fichage automatique pour tous les citoyens non condamnés pour des délits ou des crimes, fichage automatique pour tous les criminels).
3) - Réforme des systèmes de vidéo-surveillance (réduction du nombre de dispositifs de surveillance, création d'une loi de protection des données de surveillance.
4) - Loi de création d'une police des polices, chargée d'inspecter les autorités policières et d'enquêter en cas d'abus impliquant des forces policières.
5) - Réforme des services de renseignements afin de les axer autour de la lutte contre les réseaux illicites.
6) - Politique d'immigration axée autour de la régularisation des sans-papiers sous condition de leur acceptation des lois frôceuses, d'un contrat de travail et d'une maîtrise de la langue française ; et de la mise en place d'une immigration accompagnée, renforcée autour du mérite et de la volonté d'insertion dans la société frôceuse. Il sera nécessaire de lutter activement contre les réseaux de passeurs, responsables de l'immigration clandestine.
7) - Loi d'interdiction pour la police d'intervenir dans les établissements scolaires, sauf dans des cas d'urgence (prises d'otages, présence d'un meurtrier dans l'établissement scolaire).
8) - Ouverture d'une réflexion sur les dangers routiers et les méthodes pour les combattre de façon durable et efficace. La réflexion doit déboucher sur la création d'un code de la route et les modalités d'accès au permis de conduire.
- Zélie Saint-Déodat
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Re: Salle de Presse
La salle de presse du Ministère de l'Intérieur et de la défense affiche complet. Foule des grands soirs, caméras derniers cris ne demandant qu'à capter la grâce incarnée, flashs ne demandant qu'à crépiter sur la beauté personnifiée et journalistes ne demandant qu'à recueillir avec délicatesse la sainte parole de Zélie Saint-Déodat.
L'égérie de l'UGR, dont l'ascension est phénoménale (au moins autant que son ambition, diront certain), fait bientôt son entrée. Comme prévu, les flashs s'expriment. La demoiselle porte un ensemble blanc, au décolleté tout bonnement indécent, signé par Jean-Samuel Feuerstein. Elle avance d'un pas assuré jusqu'au pupitre.
Les questions fusent déjà, et Zélie ne retient pas un large sourire. Un geste apaisant de la main (fine et joliment mise en valeur par une bague orné d'un diamant) et le silence se fait alors. Autorité naturelle, comme tout bon chef de guerre.
"Mes chers Frôçeux,
Permettez-moi de débuter cette conférence par quelques précisions sur mon arrivée, surprise, dans ce gouvernement. Elle fait suite aux agissements de bandits et de pillards dont a fait preuve la bande à Valmont. Ces vauriens qui ont mis le pays à mal pour finalement disparaitre du jour au lendemain sans crier gare. Ils ont laissé la Frôce dans un piteux état.
Aussi, pour la redresser et pour balayer d'un revers de main le souvenir de la fripouille Valmont, comme nous avons balayé le souvenir de l'assassin Lacroix grand-père, la Gauche républicaine se devait d'agir et d'accepter la main tendue par le Premier Ministre de la Tour. Voilà qui justifie la présence de Mademoiselle Finacci, comme la mienne, au sein de ce gouvernement centriste dont la tâche sera lourde mais néanmoins noble.
Ceci étant dit, permettez-moi d'aborder maintenant, plus en détail, ma mission au poste de Ministre de l'Intérieur et de la Défense. Depuis ce matin, je reprends en main les différents dossiers en cours. J'ai rencontré l'ensemble des chefs de service du Ministère et j'ai commencé à me constituer un cabinet de travail. Je continuerai ces tâches préliminaires jusqu'à la fin de la semaine. J'en profiterai pour rencontrer, entre autre, plusieurs membres de l'État-Major des forces armées.
Suite à cela, mes travaux se concentreront sur l'épineux dossier de la sécurité routière, domaine dans lequel nous devons absolument agir au plus vite. Les chiffres sont lamentables. Les comportements routiers vont devoir changer, je vais m'y atteler.
Autre épineux dossier qui me verra intervenir au plus vite : l'immigration. C'est une donnée relativement récente pour notre pays. Aussi, une législation doit émerger rapidement.
Les journalistes, mais aussi l'ensemble des citoyens pourront suivre, au jour le jour, mes travaux et activités, en consultant mon agenda public. Mes services demeurent, par ailleurs, mobilisés pour recueillir doléances et autres demandes d'interviews. Vous m'excuserez de ne pas aller, ce soir, plus au fond des dossiers, mais la prise de fonction demande plusieurs jours.
Néanmoins, si vous avez des questions, Mesdames, Messieurs, je vous accorde 5 minutes."
Zélie ballade son regard incendiaire sur la foule des journalistes. Envoyez les questions.
L'égérie de l'UGR, dont l'ascension est phénoménale (au moins autant que son ambition, diront certain), fait bientôt son entrée. Comme prévu, les flashs s'expriment. La demoiselle porte un ensemble blanc, au décolleté tout bonnement indécent, signé par Jean-Samuel Feuerstein. Elle avance d'un pas assuré jusqu'au pupitre.

Les questions fusent déjà, et Zélie ne retient pas un large sourire. Un geste apaisant de la main (fine et joliment mise en valeur par une bague orné d'un diamant) et le silence se fait alors. Autorité naturelle, comme tout bon chef de guerre.
"Mes chers Frôçeux,
Permettez-moi de débuter cette conférence par quelques précisions sur mon arrivée, surprise, dans ce gouvernement. Elle fait suite aux agissements de bandits et de pillards dont a fait preuve la bande à Valmont. Ces vauriens qui ont mis le pays à mal pour finalement disparaitre du jour au lendemain sans crier gare. Ils ont laissé la Frôce dans un piteux état.
Aussi, pour la redresser et pour balayer d'un revers de main le souvenir de la fripouille Valmont, comme nous avons balayé le souvenir de l'assassin Lacroix grand-père, la Gauche républicaine se devait d'agir et d'accepter la main tendue par le Premier Ministre de la Tour. Voilà qui justifie la présence de Mademoiselle Finacci, comme la mienne, au sein de ce gouvernement centriste dont la tâche sera lourde mais néanmoins noble.
Ceci étant dit, permettez-moi d'aborder maintenant, plus en détail, ma mission au poste de Ministre de l'Intérieur et de la Défense. Depuis ce matin, je reprends en main les différents dossiers en cours. J'ai rencontré l'ensemble des chefs de service du Ministère et j'ai commencé à me constituer un cabinet de travail. Je continuerai ces tâches préliminaires jusqu'à la fin de la semaine. J'en profiterai pour rencontrer, entre autre, plusieurs membres de l'État-Major des forces armées.
Suite à cela, mes travaux se concentreront sur l'épineux dossier de la sécurité routière, domaine dans lequel nous devons absolument agir au plus vite. Les chiffres sont lamentables. Les comportements routiers vont devoir changer, je vais m'y atteler.
Autre épineux dossier qui me verra intervenir au plus vite : l'immigration. C'est une donnée relativement récente pour notre pays. Aussi, une législation doit émerger rapidement.
Les journalistes, mais aussi l'ensemble des citoyens pourront suivre, au jour le jour, mes travaux et activités, en consultant mon agenda public. Mes services demeurent, par ailleurs, mobilisés pour recueillir doléances et autres demandes d'interviews. Vous m'excuserez de ne pas aller, ce soir, plus au fond des dossiers, mais la prise de fonction demande plusieurs jours.
Néanmoins, si vous avez des questions, Mesdames, Messieurs, je vous accorde 5 minutes."
Zélie ballade son regard incendiaire sur la foule des journalistes. Envoyez les questions.
Zélie Saint-Déodat
Re: Salle de Presse
Matiou écoutait le discours de la nouvelle ministre très attentif. Il ne put cacher un lourd soupir suivi d'un hochement de tête résigné lorsque celle-ci évoqua un "gouvernement centriste". Il finit par demander :
Mademosielle Saint-Déodat, ne craigniez-vous pas que les positions particulières de l'UGR sur votre domaine d'action ne puissent jamais passer le seuil du conseil des ministres ou à l'extrême de l'Assemblée où vous êtes ultra-minoritaire ?
En outre, ne croyez-vous pas que la priorité de l'UGR aurait dû être d'exister à l'Assemblée Nationale où vos députés sont continuellement absents plutôt que de participer à un Gouvernement dont la cohérence est très contestable ?
Mademosielle Saint-Déodat, ne craigniez-vous pas que les positions particulières de l'UGR sur votre domaine d'action ne puissent jamais passer le seuil du conseil des ministres ou à l'extrême de l'Assemblée où vous êtes ultra-minoritaire ?
En outre, ne croyez-vous pas que la priorité de l'UGR aurait dû être d'exister à l'Assemblée Nationale où vos députés sont continuellement absents plutôt que de participer à un Gouvernement dont la cohérence est très contestable ?
- Zélie Saint-Déodat
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Re: Salle de Presse
C'est en ajustant sa mèche que Zélie écoute les questions de l'éditorialiste d'extrême-gauche. Avec douceur, la demoiselle ira de sa réponse.
"Je n'apprendrais rien à personne en affirmant ne pas partager vos positions, Monsieur Callet. La cohérence de ce gouvernement me semble indubitable. Du Centre-Gauche au Centre-Droit, il rassemble une génération de responsables politiques pragmatiques, intelligents mais surtout farouchement décidés à ne pas laisser ce pays s'enfoncer plus encore dans la crise.
Ainsi, ne vous déplaise, l'UGR, par l'intermédiaire de Mademoiselle Finacci et de moi même, va en premier lieu exister au sein de ce gouvernement. Ensuite, et je vais profiter de cette tribune pour l'exprimer une fois encore, j'espère de tout cœur que l'UGR existera aussi à l'Assemblée Nationale. J'en appelle donc à nos députés afin de les exhorter à continuer de se mobiliser et de faire vivre le débat démocratique.
Pour en revenir à votre première question, que ce soit dans mon domaine d'action, comme dans celui de Mademoiselle Finacci, le programme sur lequel a été élu Monsieur Lacroix de Beaufoy ne me répugne pas. Loin de là. On va, bien évidemment, tenter d'y imprimer notre touche et notre sensibilité. Et pour les étapes du conseil des ministre, puis de l'assemblée, je suis confiante. Si le Premier Ministre nous a appelé, c'est bien qu'il considère que notre vision des choses mérite droit de citer. Je pense que l'ensemble des ministre est sur la même longueur d'onde, aussi, notre travail pourra pleinement exister, jusqu'à l'Assemblée. Assemblée où, je l'espère, les représentants de la nation sauront faire preuve d'honnêteté et de tempérance."
"Je n'apprendrais rien à personne en affirmant ne pas partager vos positions, Monsieur Callet. La cohérence de ce gouvernement me semble indubitable. Du Centre-Gauche au Centre-Droit, il rassemble une génération de responsables politiques pragmatiques, intelligents mais surtout farouchement décidés à ne pas laisser ce pays s'enfoncer plus encore dans la crise.
Ainsi, ne vous déplaise, l'UGR, par l'intermédiaire de Mademoiselle Finacci et de moi même, va en premier lieu exister au sein de ce gouvernement. Ensuite, et je vais profiter de cette tribune pour l'exprimer une fois encore, j'espère de tout cœur que l'UGR existera aussi à l'Assemblée Nationale. J'en appelle donc à nos députés afin de les exhorter à continuer de se mobiliser et de faire vivre le débat démocratique.
Pour en revenir à votre première question, que ce soit dans mon domaine d'action, comme dans celui de Mademoiselle Finacci, le programme sur lequel a été élu Monsieur Lacroix de Beaufoy ne me répugne pas. Loin de là. On va, bien évidemment, tenter d'y imprimer notre touche et notre sensibilité. Et pour les étapes du conseil des ministre, puis de l'assemblée, je suis confiante. Si le Premier Ministre nous a appelé, c'est bien qu'il considère que notre vision des choses mérite droit de citer. Je pense que l'ensemble des ministre est sur la même longueur d'onde, aussi, notre travail pourra pleinement exister, jusqu'à l'Assemblée. Assemblée où, je l'espère, les représentants de la nation sauront faire preuve d'honnêteté et de tempérance."
Zélie Saint-Déodat
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Re: Salle de Presse
"Non. C'est moi que je qualifie de Centre-Gauche. L'UGR quant à elle, rassemble plusieurs sensibilités, et parmi elles, la Social-Démocratie dont je me revendique. Mais force est d'avouer que la grande majorité des adhérents de l'UGR est bien plus à gauche que moi sur l'échiquier politique."
Zélie Saint-Déodat
Re: Salle de Presse
Matiou afficha un large sourire. La ministre avait dit ce qu'il voulait entendre.
Dans ce cas, ne craignez-vous pas de prendre avec Mme Finacci une position pouvant créer de fait une opposition interne à l'UGR et donc diviser une Gauche qui a déjà bien d'autres problèmes à gérer ?
Dans ce cas, ne craignez-vous pas de prendre avec Mme Finacci une position pouvant créer de fait une opposition interne à l'UGR et donc diviser une Gauche qui a déjà bien d'autres problèmes à gérer ?
- Zélie Saint-Déodat
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Re: Salle de Presse
Dès l'instant où j'ai mis les pieds dans les locaux de l'UGR j'ai levé bien haut mon étendard Social-Démocrate. Et depuis ce moment, jusqu'à aujourd'hui, lorsque j'ai échangé ou débattu avec mes camarades, j'ai revendiqué mon positionnement politique. Je crois que c'est aussi un petit peu le cas de Madame Finacci, même si je préfèrerai ne pas parler pour elle. Toujours est-il qu'il n'y a jamais eu de fracture, au sein de l'UGR.
Notre entrée dans ce gouvernement s'est fait avec l'accord, sans réserve, de la direction de l'UGR. Donc, là aussi, aucune fracture. Je ne vois pas pourquoi cela changerait.
Maintenant, notez bien que le gouvernement actuel n'est pas un gouvernement ML-UGR. C'est juste un gouvernement réunissant des ministres de centre-droit à centre-gauche, issus des partis ML et UGR. Parce que l'UGR en tant que tel continuera, comme elle l'a toujours fait, à garder un œil critique sur l'activité gouvernementale. Elle soutiendra toutes les initiatives allant dans ce qu'elle jugera être le bon sens. Mais elle ne manquera pas de faire des rappels à l'ordre et des contre-propositions lorsque le gouvernement ira dans un sens contraire à ses convictions.
Et bien cette action là, nous la mènerons aussi, Madame Finacci et moi-même, de l'intérieur.
Notre entrée dans ce gouvernement s'est fait avec l'accord, sans réserve, de la direction de l'UGR. Donc, là aussi, aucune fracture. Je ne vois pas pourquoi cela changerait.
Maintenant, notez bien que le gouvernement actuel n'est pas un gouvernement ML-UGR. C'est juste un gouvernement réunissant des ministres de centre-droit à centre-gauche, issus des partis ML et UGR. Parce que l'UGR en tant que tel continuera, comme elle l'a toujours fait, à garder un œil critique sur l'activité gouvernementale. Elle soutiendra toutes les initiatives allant dans ce qu'elle jugera être le bon sens. Mais elle ne manquera pas de faire des rappels à l'ordre et des contre-propositions lorsque le gouvernement ira dans un sens contraire à ses convictions.
Et bien cette action là, nous la mènerons aussi, Madame Finacci et moi-même, de l'intérieur.
Zélie Saint-Déodat
Re: Salle de Presse
Quand je pensais à l'UGR je pensais surtout aux militants, sympathisants et électeurs. Ne pensez-vous pas brouiller les cartes par votre position actuelle ?