[Législatives mars] Débat Sécurité

[Rosalinda Hanke]

Le pays en question va nous rire au nez, monsieur Carapin, c'est du populisme bas de gamme, doux à entendre pour votre électorat mais totalement irréaliste. Les frôceux veulent et méritent un langage de vérité.

[Marc de St Imberb]

Mme Delaunay, en plus d'avoir prouvé une nouvelle fois votre immense sottise doublée d'une haine viscérale pour tout individu possédant un potentiel cognitif lui permettant d'élaborer un discours, vous n'avez pas compris ma question. Ma question, "En quoi les Frôceux payent ?", signifiait "en quoi les Frôceux payent leurs soins?" et non "en quoi les Frôceux payent les soins apportés aux étrangers?".
Je vous pardonne ceci dit pour cette fois votre écart de langage, ma question ayant été mal formulée.
Les étrangers doivent payer selon le seuil défini par la loi de l'IPS, incomplète selon moi car elle ne traite pas des soins d'urgence. Cette loi devra également être réexaminée, de façon à pouvoir accorder d'avantage de remboursements pour les petits revenus.

[Arthur Carapin]

Madame Hanke: ayez un peu de courage cela nous changera. Dîtes clairement aux Frôceux que leur impôts soigneront des étrangers en situation irrégulière alors que les Frôceux font déjà tant de sacrifices.

[Rosalinda Hanke]

Ayons un peu de courage :

Les impôts servent déjà à financer les soins d'immigrés en situation irrégulière pour éviter que des frôceux soient contaminés par une pathologie contagieuse.
Les sacrifices demandés aux classes modestes pourraient être plus faibles sans le grand cadeau fait aux grandes fortunes par le Gouvernement Borgia.

[Arthur Carapin]

Soyons honnête et transparent: avec les Patriotes, vous aurez des économies d'impôts car nous cesserons d'accueillir et de soigner toutes la misères du monde. Les étrangers malades seront soignés et la facture envoyée dans leur pays, ou ils seront expulsés dans le dernier pays par lequel ils seront passés.

[Marie Delaunay]

Mme Hanke est suffisamment hypocrite pour ne pas dire la vérité : à savoir que les impôts des frôceux payeront les soins apportés à des étrangers en situation irrégulières. C’est ici la meilleure solution pour créer un appel d’air.

[Thomas Rolland]

Non mais si monsieur Carapin veut faire payer le médecin qui fait son devoir et aller contre tout l'ordre éthique médical vieux de 2000 ans, qu'il le fasse, après tout, nous ne parlons que de santé publique.

Monsieur Carapin, au lieu de crier à l'impôt sur la santé des étrangers, pourquoi ne réfléchissez-vous pas à des moyens d'augmenter les recettes de la caisse primaire d'assurance maladie ? On pourrait augmenter les salaires, faire payer le loobing pharmaceutique, développer la recherche médicale pour des soins moins couteux.

Vous n'avez pas de vision globale monsieur Carapin. Vous êtes un populiste et vous le savez, mais répondez-moi, une fois que vous aurez expulsé les étrangers, à part ça, vous fairez quoi ? A part ça, je vois pas grand chose...

[Marc de St Imberb]

Oui les impôts des Frôceux serviront à payer les soins apportés aux étrangers en situation irrégulière.

[Marie Delaunay]

Mais je vais vous répondre M. Rolland, une fois que nous aurons expulsé les étrangers en situation irrégulières, nous renforcerons encore plus notre politique de lutte contre l’immigration. Nous nous déplacerons dans ces pays pour négocier des accords avec les exécutifs locaux directement. Les efforts, ce n’est pas que dans un sens. Il n’y aura plus de visas pour les pays qui ne font rien pour limiter l’immigration vers la Frôce. Il n’y aura plus d’aide au développement pour les pays qui ne font rien pour limiter l’immigration vers la Frôce.

Mais encore une fois M. Rolland nous sort sa fameuse tirade : les impôts, toujours les impôts et encore des impôts frôceux pour entretenir les clandestins !

[Arthur Carapin]

Monsieur Rolland, tel le chien de Pavlov a ses reflexes: augmenter, taxer, payer, faire payer plutôt car vous êtes généreux avec l'argent des autres. Qui vous a dit que je ferai payer le médecin? Vous ignorez donc que lorsque l'on rend visite à un médecin, on le paie, hé bien je dis simplement que là personne ne paiera.

Maintenant, monsieur Rolland, oui je suis un populiste, tenez votre point Godwin. Si vous ne voyez pas ce que nous proposons, je ne peux que vous inviter à lire notre programme, qui ne se résume pas au mot taxe, cela vous changera.