[Législatives mars] Débat Economie

[Abigail Tomas]

Je ne peux que m'accorder aux propos de Mme Delaunay. Aux faits que l'on expose avec la réalité actuelle, le PSD, le RSE et l'ARC ne font que nous exposer du vent basé sur un bilan déplorable lors de leur dernière menée gouvernementale.

[Rosalinda Hanke]

L'ARC a été au pouvoir ? Dernières nouvelles.

Votre haine de tout ce qui n'est pas de droite vous aveugle.

[François Bertrand]

Le RDF proposera l'application d'une taxe sur les transactions financières, appelée taxe Tobin, pour financer la revalorisation des salaires des fonctionnaires en général et des fonctionnaires de l'éducation, de la santé et de police en particulier.

Le libéralisme économique et les vertus du capitalisme s'opposent totalement à l'existence d'une finance irrationnelle dérégulée à souhait, contrairement à ce qu'il faut comprendre du sens commun sur ce sujet.

Sur ce débat également, nous préférons centrer la discussion sur le débat de fond et ignorer les querelles de clans et de personnalités.

[Abigail Tomas]

La première partie de la phrase était pour vous Mme Hanke, la seconde essentiellement pour vos collègues.

[Arthur Carapin]

La gauche frôceuse n'a donc pas encore fait sa révolution culturelle. Là où elle dit plus d'Etat, nous répondons un Etat efficace! En tant que patriote, nous croyons en un Etat présent, protecteur des Frôceux. Mais nous refusons un Etat confiscatoire, un Etat à qui il faudrait toujours plus d'impôts pour financer ses lubies collectivistes. Les travailleurs frôceux ont le droit de jouir des fruits de leur travail. Les baisses d'impôts que nous avons voté ont redonné du souffle aux travailleurs et leur ont permis de jouir des fruits de leur labeur.

[Asuka Finacci]

Révolution culturelle, quel vilain terme et quelle sombre période de l'Histoire.

Votre État efficace est une illusion, en privant l’État de moyens de manière aussi grossière vous prônez l’État inefficace.
Votre évocation de lubies collectivistes est un pur délire, nous n'avons jamais proposé de taux confiscatoire, nous avons simplement réaffirmé notre respect de l'égalité républicaine en souhaitant l'égalité des chances.
Vos baisses d'impôt ont surtout profité aux plus riches, et votre sketch sur l'AMA a surtout plongé les démunis dans la misère la plus totale, mais chacun sait que vous aimez créer la misère vu vos occupations passées.

[Arthur Carapin]

Pourtant la révolution culturelle, ca vous connait madame Finachi, c'était en Asie et par vos amis communistes!

Vous ne pouvez pas comprendre lorsque je parle d'Etat efficace, car pour vous cela veut dire dépensier. Vous ne voulez pas comprendre que les frôceux en ont marre de payer pour rien. Nos baisses d'impôts n'ont en rien amener à une baisse des services publics, à des fermetures, elles n'ont en rien plongé les démunis comme vous dîtes dans la détresse. Sortez d'Aspen, je vous invite à Saint-Froçois, vous verrez le monde réel.

[Marie Delaunay]

Il est vrai que soutenir l’assistanat ce n’est pas de la misère, c’est de l’irresponsabilité politique. La réforme de l’AMA n’a eu qu’un seul objectif : limiter sa perception dans le temps. Il n’y a rien de misérable, rien de honteux. Nous n’avons pas baissé le montant de l’AMA, vous mentez en affirmant que nous avons placé les démunis dans la misère. C’est une politique de responsabilité, une politique courageuse. Par conséquent, il n’y a pas eu de sketchs de quiconque dans le gouvernement dans la gestion de la réforme de cette aide sociale.

[Asuka Finacci]

La réforme de l'AMA était du dogmatisme pur et simple, vous avez rejeté une contre-proposition visant à la rendre dégressive en cas de refus d'un emploi alors que vous prétendiez lutter contre l'assistanat.

En clair, si un pauvre n'a aucune offre d'emploi sous 18 mois, il se retrouve avec 0 plz, si ce n'est pas propager la misère, nous n'avons pas la même définition de misère.

Et pour répondre à monsieur Carapin, je vis à Uzarie, pas à Aspen, et il est étonnant qu'un parachuté comme vous s'en prenne au lieu de résidence de qui que ce soit.

[Marie Delaunay]

En maintenant une aide sociale sans une date butoir, oui, vous maintenez l’assistanat. Nous verrons bien si le chômage a baissé avec le paquet fiscal du gouvernement de coalition auquel mon parti a appartenu. Vos considérations socialistes ne sont pas les considérations des frôceux qui en ont marre de payer pour assister des gens. Par conséquent, il faut agir.