[CNS] Salle de presse

[Julian Robson]

C'est dans cette salle que le Président du CNS fera ses anonces à la presse et aux citoyens.

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[Julian Robson]

Annonce du 29 octobre 2012.

Le nouveau Président du CNS arriva pour la première fois dans la salle de presse et se présenta devant son pupitre.

"Bonjour à tous,
C'est avec un immense plaisir et honneur que j'ai appris ma nomination au poste de Président du CNS. Mr le ministre de la Culture et des Sports m'a contacté il y a 2 jours pour m'annoncer la nouvelle et je le remercie pour sa confiance. Je sais que ce Conseil National du Sport ne convient pas à tout le monde, mais je vais faire en sorte de prouver que le CNS a toute sa place dans notre pays et pas n'importe quelle place. Les missions qui me sont confiées sont grandes et importantes. Un contact va devoir être pris avec les collectivités, les différentes fédérations sportives frôceuses. Le sport et son développement peuvent apporter à notre société. Il peut être une chance pour les jeunes pour se construire tant sur le plan personnel que sur le lien social... A nous, responsables politique ou autres de faire ce que qu'il faut pour redorer notre société et c'est ce que le Conseil National du Sport compte faire. Je ne vais pas vous parler pendant des heures, je pense que tout le monde a compris quelle est notre mission. J'essaierai de faire régulièrement des conférences de presse pour vous informer de l'avancement des différents travaux.
Je vais dès à présent rejoindre mon nouveau bureau et rencontrer ma nouvelle équipe."
Je vous remercie.

J.Robson quitta la salle de presse sous les flashs, avant de s'engouffrer dans les longs couloirs du ministère.

[Xavier Krypzt-Herblain]

Xavier, entre deux Paracétamol, déposa juste après que le Président soit parti un papier plié dans la boite aux lettres prévue pour les journalistes.

Monsieur le Président du CNS,

Vous êtes parti très en vitesse. J'aimerais savoir quels sont vos projets pour les prochains mois. Je vous remercie.

Xavier Krypzt-Herblain, "Le Temps".

[Julian Robson]

Annonce du 14 novembre 2012

J. Robson s'approcha de son pupitre,

"Bonsoir à tous, merci d'être venus à cette conférence de presse.
Je suis désolé je ne vais pas satisfaire vos attentes car je ne vais rien dévoiler de ce que nous sommes en train de faire. Comme vous le savez, il y a un nouveau gouvernement et j'attends de rencontrer le nouveau Ministre de la Culture et des Sports. En effet avec Mr de St Imberb nous avions discuté de certaines choses et je veux savoir si elles seront toujours d'actualité avec son successeur.
Les Maires frôceux ont été contacté afin de dresser une liste des infrastructures de notre pays et je vous avoue qu'il est difficile de rassembler toutes les pièces du puzzle. En effet, si certains ont répondu immédiatement et je les en remercie, d'autres n'ont pas répondu ou encore refuse de donner leur liste. Oui, un maire a refuse de travailler avec nous car il trouve le CNS inutile. Je regrette que Mr Carrapin ne regarde pas plus loin que le bout de son nez pour y voir l'intérêt de la Frôce. Se retrounant vers son directeur de communication "comment? j'ai dit le nom?... et alors?
Bref, nous sommes en train de finaliser la liste que nous vous présenterons d'ici peu.
Je peux aussi vous dire que nous attendons des dossiers de maires qui souhaitent engager des constructions d'infrastructures sportives, le CNS est là pour eu, il ne faut pas hésiter.
Ce sera tout pour aujourd'hui, mais on se reverra très vite!
Je vous remecie."

J. Robson salua les journalistes avant de retourner dans son bureau.

[Marc Okonda]

Conférence de presse du lundi 11 mars 2013


Marc entra dans la petite salle, et se dirigea vers l'estrade en scrutant avec curiosité et appréhension le public présent. Il n'y avait pas foule, quelques journalistes à peine étaient présents, et des chaises étaient vides. Tant mieux peut-être, pour la première conférence de sa vie pour dire autre chose "je vais battre mon adversaire par KO", il valait mieux que la foule soit assez clairsemée. Il s'installa derrière le pupitre, mit ses fiches en ordres et régla les micros, tout en sentant son coeur battre sous la pression.

Un, deux... Vous m'entendez, c'est bon? Bien.

Messieurs... Mademoiselle aussi, bonjour. Merci d'être présents cet après-midi pour cette conférence de presse qui vise à me présenter, et à vous exposer les principaux objectifs qui m'ont été fixés.

Comme vous le savez, M. le Ministre des Sports m'a nommé il y a quelques jours au poste de Président du Conseil National du Sport, c'est-à-dire à la tête de ce que je définirais comme un relais entre la volonté ministérielle et l'action de terrain en matière du sport. Le CNS, et donc son Président, c'est le pont qui relie la politique au sport concret.
Peut-être avez-vous été surpris de ma nomination. Et je vais vous rassurer, le premier étonné, c'était moi (rires). Le poste de Président du CNS a en effet jusque là été occupé par des hommes politiques qui se sont penchés sur le sport. Or pour la première fois, ce sera à un sportif de se confronter à la politique. Un exercice qui sera d'ailleurs peut-être plus périlleux que celui d'entrer dans un ring. Je ne sais pas, je vous dirai cela dans quelques temps.

En tout cas, pour faire bref pour ceux qui ne me connaissent pas, et qui se sont demandé d'où je pouvais bien sortir en voyant ma nomination, je vais au moins vous dire un peu qui je suis. Je suis donc Marc Okonda, principalement connu pour avoir décroché une médaille de bronze aux Jeux Olympiques d'Atlanta, en 96, en boxe. J'ai aussi, depuis, exercé une carrière professionnelle dans ce sport avant de fonder une entreprise d'équipementier sportif en Frôce. Je suis issu d'une famille d'immigrés africains assez pauvres, et le sport a été pour moi une véritable chance de s'en sortir, une opportunité qu'il m'aurait peut-être été difficile de trouver dans d'autres domaines, surtout à l'époque. Ma passion pour le sport ne se résume donc pas qu'à visionner, qu'à apprécier les performances et les prouesses. Non, quand je vois du sport, je vois le sens que cela donne à la vie de certains. Que ce soit le sport détente, le sport passion, le sport professionnel. Même le sport-régime ou médical. Chaque personne qui implique son corps et son esprit dans une activité pareille cherche quelque chose. Et mon objectif, d'ailleurs, sera clairement de faire mon possible pour que toutes ces personnes aient les possibilités nécessaires pour exercer les sports et trouver le sens qu'ils y donnent.
Pour moi, le sens du sport a été de s'en sortir, ça a donné une direction à ma vie. Et je veux rendre la pareille. Quand je me suis demandé si j'allais envoyer ma candidature ou non, si j'allais oser franchir le pas... Ouais, c'est cette idée qui m'a définitivement convaincu. Si je peux aider, mettre un peu de ce que je connais, de ce que j'ai vu, au service. Ça me plaît.

Mes objectifs, maintenant. Je suis sous l'autorité de M. François, le Ministre des Sports, aussi est-ce de lui que je tiens mon cahier des charges, et c'est sous sa direction et son contrôle que j'agis. Mes premiers actes vont paraître d'une grande banalité, pourtant ils sont aussi importants que complexes. Tout d'abord, je vais m'atteler à réaliser les tâches directement confiées au Président du CNS de par les textes, et qui n'ont pas été accomplies depuis un certain temps. Tel le décompte de nos infrastructures, leur mise à plat afin d'avoir une idée précise des capacités et des besoins, ou encore de vérifier la conformité des infrastructures existantes avec les normes de sécurité. Ce sont des tâches quotidiennes qui incombent à mon rôle, et dans la mesure où il y a un certain retard sur la question, cela sera fait urgemment.
Ensuite, j'espère pouvoir réunir l'ensemble des dirigeants de fédérations, afin de discuter, que l'on établisse des relations et que l'on travaille ensemble. Au niveau des fédérations, j'ai trois volontés claires, sur lesquelles je m'appuierai pour discuter : l'ambition, à savoir qu'il ne faut pas hésiter à s'impliquer dans des projets qui vont au-delà de nos frontières, ne pas hésiter à créer ou à rejoindre des projets d'envergure, afin que notre sport rayonne, et par là-même notre pays ; ensuite l'activité, je veux voir un sport frôceux actif, diversifié, je veux des championnats, des équipes, du recrutement, des résultats, je veux voir des gens dans les stades, et sur les terrains, si on est actifs et que l'on travaille nous pourrons avoir un sport d'élite ; et enfin un sport qui sait se montrer attractif au niveau économique, sujet aux investissements internes et propres.
Ce sont mes bases de travail, c'est là-dessus que je vais commencer. Donc pour l'instant je n'ai pas encore de projets précis à vous soumettre, il va me falloir discuter avec les fédérations, avec mon Ministre, que j'étudie les dossiers, et je reviendrai vers vous aussi vite que possible pour vous exposer des plans plus précis, plus... concrets.

Il baissa les yeux sur ses fiches, regardant rapidement s'il n'avait rien oublié.

Voila voila, je crois que c'est tout. Si vous avez des questions, n'hésitez pas, une conférence de presse est là pour ça. Sinon, merci d'être venu. Je tiens également à remercier chaleureusement M. François pour l'opportunité qu'il m'a donné en me confiant ce poste, pour les risques qu'il prend, peut-être, aussi. Et j'espère ne décevoir en rien cette confiance, en accomplissant le boulot qu'on attend de moi. Voila. À vos questions si vous en avez. Merci.

[Marc de St Imberb]

Marc, ancien Ministre des Sports et créateur du CNS, applaudit Okonda à l'issue de la conférence de presse, à laquelle il avait assisté. Puis il alla saluer le nouveau patron du sport Frôceux.

Très bon discours. Vous occuperez ce poste avec brio, j'en suis sûr. Je vous laisse, bonne chance, j'ai personnellement la délinquance qui m'attends.

[Thomas François]

Thomas, qui était présent dans l'assistance, se dirigea vers Marc pour lui adresser ces quelques paroles :

Soyez fier de votre discours ! C'est surement un grand pas pour vous mais vous y êtes arrivé. Je compte sur vous pour faire vivre le CNS et instaurer entre vous et les fédérations sportives de bonnes relations autour du dialogue. Vous êtes un battant dans l’âme c'est pourquoi je crois en vous.